Tourisme et environnement : quatre domaines sont prioritaires en 2014Samedi 18 Janvier 2014 - 15:30 Le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba a dévoilé le 17 janvier à Brazzaville au cours d’une cérémonie d’échanges des vœux à ses administrés et partenaires les orientations de 2014 Pour cette année 2014, le département du tourisme et de l’environnement projette ses efforts sur quatre domaines prioritaires : le renforcement de capacité institutionnelle du ministère, la gestion des structures touristiques environnementales et de loisirs, la promotion du tourisme et du loisir, la protection de l’environnement. Dans ce même agenda s’ajoutent l’exécution et le suivi du projet d’élaboration du plan du développement durable du tourisme. Sa mise œuvre devra constituer la préoccupation majeure de ce secteur. Ainsi, les dispositions juridiques relatives aux études d’impacts environnementales et sociales en vigueur devraient être mieux connues et respectées. « Notre rôle en tant que pouvoir public est de favoriser et de soutenir les investissements dans nos secteurs d’activités respectives en mettant en place une législation et des procédures plus attractives. Notre mission fondamentale est d’attirer, d’assister et d’accompagner les investisseurs potentiels dans la réalisation de leurs projets, c’est d’ailleurs ce qui justifie toutes les stratégies que nous sommes en train de mettre en place. » Il est également prévu un colloque sur la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Ce colloque réunira les principales entreprises notamment, minière, forestière et pétrolière, ainsi que les différentes parties prenantes. Une opportunité de chance et de conscientisation pour les entreprises de mesurer leurs effets et décision d’activités sur la société et l’environnement. Des initiatives privées se développent dans le secteur du tourisme Le ministre a, par ailleurs, salué les initiatives privées qui se développent dans son secteur et qui contribuent à la modernisation du pays. « Je pense à ces promoteurs privés qui ont récemment fait l’acquisition d’un bateau pour rendre possible l’exploitation du fleuve Congo a des fin touristiques, à nos partenaires libyens qui se sont investis dans la rénovation de ce bel établissement qui nous accueille aujourd’hui, et à ceux qui s’investissent dans la construction d’un complexe touristique à Dolisie comprenant un hôtel de quatre-vingts chambres, un casino, un restaurant et des salles de réunion. » De son côté, le directeur de cabinet du ministre du Tourisme et de l’Environnement, Léonard Mièré, a fait une rétrospective sur les activités qui ont été menées au cours de l’année écoulée. Certaines parmi elles n’ont pas pu être achevées. « Malgré notre détermination et notre bonne volonté, je pense à tous ces projets d’aménagement des sites touristiques qui auraient pu contribuer à la restructuration de l’offre touristique du Congo », regrette-t-il. Dans le domaine du tourisme, l’action du département s’est focalisée en 2013 sur l’exécution de cinq grands chantiers : la création de l’office de promotion de l’industrie touristique, l'élaboration du plan stratégique du développement du tourisme, le classement des établissements hôteliers, les études d’aménagement des sites touristiques, le renforcement de la réglementation touristique. Pour ce qui est de l’environnement, le département a participé au lancement de quelques projets : le projet lac Télé, lac Toumba, le projet sur la gestion durable de la faune et le commerce de la viande de brousse, le projet sur la gestion durable des aires protégées transfrontalières du Mayombe, l’étude de faisabilité de l’établissement d’une réserve de biosphère transfrontalière dans l’espace Tridom (paysage Dja-Odzala- Minkébé) entre le Cameroun, le Congo et le Gabon.
Rosalie Bindika |