Langue chinoise : Grâce Boukété et Styno Deiche Lusser Madzou en compétition internationale en Chine

Avant de se rendre en Chine pour participer à ce concours international, une cérémonie de congratulation des lauréats de ce concours « Chinese Bridge » a été organisée sous le patronage du ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua. Au cours de cette cérémonie, le ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé que depuis la signature de l’accord de coopération en 2012 entre l’université de Jinan en Chine et l’université Marien-Ngouabi, la coopération scientifique connaît un essor important avec l’enseignement de la langue chinoise au Congo.

C’est ainsi que plus de 3000 Congolais ont appris le chinois à l’Institut Confucius de Brazzaville et depuis quelque temps, la majorité des lycées de Brazzaville offre les cours de langue chinoise qui fait l’objet d’une évaluation au niveau du baccalauréat. Sur la base des échanges et contacts, l’université Marien-Ngouabi ne ménage aucun effort pour lancer les enseignements de chinois dans ses établissements au cours de l’année académique 2017-2018. Bruno Jean Richard Itoua a exprimé sa gratitude à l’ambassadeur de Chine au Congo pour tout son dynamisme et pour accompagner l’université Marien-Ngouabi dans cette noble mission culturelle. Selon l’Institut Confucius, la connaissance devrait être basée sur les principes de la solidarité, du dialogue et d’échanges entre les cultures du monde afin de favoriser l’harmonie entre les peuples.

L’existence de l'Institut Confucius, dans plusieurs endroits du monde entier où le chinois est enseigné, est le témoignage d’une grande vitalité de la langue et la culture chinoise. À travers ces instituts, il a été procédé des tests de présélection des meilleurs apprenants de la langue chinoise pour la grande compétition internationale dite « Chinese Bridge ou Passerelle vers le chinois ». Ainsi, l’Institut Confucius de l’université Marien-Ngouabi n’est pas resté en marge de la réalisation de cette activité. Il a organisé plusieurs tests de présélection pour les étudiants et élèves congolais. Appelés à représenter le Congo au concours international de la langue et culture chinoises qui regroupe 130 pays, les deux lauréats ont réagi.

Pour Grâce Boukété, étudiant à l’université Marien-Ngouabi à la faculté des lettres et des sciences humaines au département de langue vivante étrangère, il n’y a pas de grand secret pour ce concours international. Il suffit juste de bien étudier et appréhender les notions enseignées pour s’en sortir. « Ce n’est pas compliqué, il faut juste avoir de la volonté.  C’est une fierté de représenter le pays à ce concours qui va regrouper plus de 130 pays. Pour ceux qui sont là depuis deux ans ou trois ans et qui ne sont pas premiers, je leur demande de s’investir à fond », a-t-il conseillé.

Styno Deiche Lusser Madzou, élève en terminale B au lycée Thomas-Sankara de Brazzaville, a pour sa part remercié l’Éternel parce que son travail a produit des fruits. « Je suis donc très heureux de participer à cette compétition. C’est pour la deuxième fois que je prenne part à cette compétition. L’année passée j’avais occupé la quatrième place, ce qui ne m’avait pas permis de me rendre en Chine. Après cet échec, je me suis vite remis au travail pour mieux préparer ce concours auquel je viens d’occuper la première place. J’espère que cette victoire va me permettre d’avoir plein d’opportunités et surtout de réaliser des exploits en Chine », s'est il réjoui.  Organisée par le Hanban, la « Passerelle vers le chinois » (Chinese Bridge) est une compétition internationale de la langue chinoise divisée en trois groupes : étudiants étrangers, lycéens étrangers et étudiants étrangers en Chine.