Parution : Benoît Moundélé-Ngolo publie « Micmacs et tripatouillages politiques en démocratie »

Mercredi 1 Mars 2017 - 17:00

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Ce livre de 194 pages, achevé d’imprimer en janvier 2017 aux éditions Hemar, est le onzième ouvrage de Benoît Moundélé-Ngollo. Il a été présenté aux hommes de lettres et de la plume, en fin de semaine dernière à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville.

Le général écrivain Benoît Moundélé-Ngollo, part de la situation de l’heure, celle d'avant et d'après les élections à travers le monde, pour écrire son livre. L’auteur fait une observation critique de la société, notamment dans le fonctionnement de certaines démocraties. C’est un condensé de problèmes politiques, vus par l’auteur qui les décrit ici, dans un style de prédilection qui selon lui n’obéit pas aux recommandations académiques classiques (Snoprac).

Présentant l’ouvrage, le critique Pierre Ntsemou a décrit chapitre après chapitre tous les onze tableaux peints par le snopracien Benoît Moundélé-Ngollo.

Dans l’avant-propos, sous la forme d’un dialogue entre deux amis, l’auteur se moque avec délectation de ces hommes et ces femmes champions des préjugés qui sans même se donner la peine de lire ses livres ont une aversion viscérale comme du vomi à la vue d’une horreur insupportable. Une démesure, une hyperbole, une exagération ni plus ni moins pour ce qui peut être considéré comme une campagne de rejet systématique non pas d’une production littéraire, mais d’un homme que la seule existence fâche ou rebute.

Car, dit le présentateur, « comment comprendre que sans même avoir lu une seule ligne de ses écrits, l’on en dise tout le mal et qu’on vilipende haut et court son auteur ! Un seul mot pour répondre à cette interrogation majeure qui désole l’auteur : l’intolérance ! Oui ! a flagrance de l’intolérance se lit dans l’arrogance et le mépris de l’un des deux interlocuteurs dont on peut apprécier pour l’autre, la prudence, la circonspection et la relative pondération par opposition au premier référent ». C’est dire avec l’auteur que même dans le camp des frondeurs de la plume snopraque ou snopractique, on note quelques esprits lucides qui ne tombent pas comme des essaims d’abeilles lyriques et cyniques dans la paranoïa tout simplement pour crier à hue et à dia et sur le baudet dès l’annonce d’un nouveau titre du général écrivain sur le marché du livre.

Parmi ces tableaux, il y a : L’avant-propos ; Pensées du jour ; Démocratie K.O vive la Mangeocratie ; Tout est faux et vrai à la fois. C’est aussi ça la vie ; Deux généraux homonymes au service d’un roi ; Entretien avec un groupe de pygmées ; Confidences recueillies auprès de deux généraux homonymes ; Eloge de la mort ; Petite explication préliminaire avant de lire les deux textes qui suivent ; Les causes apparentes des inimitiés tribales ; On récolte toujours ce qu’on sème dans la vie ; et les Post-face A et B.

A propos, le présentateur de l’ouvrage a signifié qu’elles se singularisent des postfaces traditionnelles par la rupture fondamentale du thème traité ici et le corps du sujet du livre qu’elles sont censées conclure, lui-même normalement précédé pour les besoins de la cause de ce genre choisi par une préface.

Le général écrivain, dit Pierre Ntsemou, ne s’embrasse pas de ces vieux clichés de construction narrative. Comme le quatorzième vers du sonnet classique qui rompt avec la trame narrative, Benoît Moundélé-Ngollo prend à défaut le lecteur pour clore ces « Micmacs et tripatouillages politiques en démocratie ». Par ses contributions sollicitées d’une part lors de la présentation dédicace du livre bilan du Cercle de réflexion le café du savoir de Serge Ekiemi et de l’autre, « Lettre à la République », sous-titrée, « L’heure est grave » de Davis Valentin Sianard, le général écrivain puise la substance nécessaire pour éradiquer le cafouillage et les tergiversations des sachants à mettre sur orbite des satellites dans leur logiciel mental pour veiller au bien de l’humanité.

Qui est Benoît Moundélé-Ngollo ?

Né le 22 septembre 1943 à Sainte-Radegonde (Tsambitso) dans le district d’Oyo, département de la Cuvette, Benoit Moundélé-Ngollo est un officier général à la retraite. De 1979 à 2015, il a occupé des fonctions administratives et politiques dont celles de ministre des Travaux publics, d’administrateur-maire et de préfet de Brazzaville. Il est le chef coutumier supérieur, Mouandzol’Ô Pama, dans l’un des terroirs des Mbochis d’Assoni, districts d’Ongoni et d’Ollombo, département des Plateaux.

La couverture de ce livre, illustre une scène apocalyptique après la proclamation des résultats contestés d’une élection présidentielle.    

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : le général écrivain Benoît Moundélé-Ngollo dédicaçant son ouvrage Photo 2 : la couverture du livre du général Benoît Moundélé-Ngollo

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