Développement touristique : implication annoncée des partis politiques de Pointe-Noire

Lundi 28 Novembre 2016 - 13:15

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Des leaders des partis politiques de la ville océane ont manifesté récemment leur désir de soutenir la politique du développement touristique engagée par le gouvernement. Ce voeu a été manifesté au cours d’une rencontre entre ces derniers et la ministre du Tourisme et des loisirs, Arlette Soudan-Nonault, dans la salle de conférences de l’hôtel Olympic palace de Pointe-Noire.

S'adressant aux acteurs politiques, aux dirigeants d'associations et aux leaders de la société civile de Pointe Noire,  la ministre Arlette Soudan-Nonault a dit que ces derniers ont été conviés à cette rencontre, parce qu’ils sont au centre du développement. Rien ne peut se faire sans leur participation en ce qui concerne le développement touristique dans cette partie du pays.

Le Congo, a-t-elle précisé, a aujourd’hui un climat qui permet de parler tourisme. Au travers les municipalisations accélérées, inscrites dans les trois projets de société du président de la République à savoir, « La Nouvelle espérance », « Le Chemin d’avenir » et aujourd’hui « La Marche vers le développement », le pays bénéficie dorénavant de tous les outils, de tous les agréments et de tous les ingrédients qui permettent de prendre la destination Congo.

En effet, dans le cadre des municipalisations accélérées, le pays s’est doté des restaurations, de la bancarisation (aujourd’hui point n’ait plus besoin de se promener avec des sommes d’argent), d'un plan sanitaire avec la construction des hôpitaux sur toute l’étendue du territoire national (possibilité de faire du tourisme de santé), la fibre optique est en train d’être installée sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce faire elle a besoin de tous les différents cadres qui fondent la société congolaise pour l’accompagner dans le défi de l’installation et de la vente de la destination Congo. 

Alerte Soudan-Nonault a expliqué aux leaders d’opinions et autres dignitaires traditionnels qu’on  ne peut pas parler du développement touristique sans leur implication. Car, ils détiennent un potentiel touristique méconnu, notamment les rites, les danses traditionnelles, ce qui vend la culture du pays. D’où, son département ministériel est condamné à œuvrer avec tous ces acteurs, pour vendre l'image du Congo, parce qu’il est question de changer le logiciel mental de beaucoup des concitoyens qui pour des raisons diverses ont du mal à percevoir ce que c’est que la diversification de l’économie qui passe par le tourisme. « Nous sommes condamnés à travailler ensemble, pour que le département  duTourisme et des loisirs qui est aujourd’hui celui de la diversification de l’économie, nous permette réellement d’être ce nouveau levier, cette nouvelle niche de recette qui nous amène à ce développement du tourisme et des loisirs et également à la contribution des 10% au Produit intérieur brut (PIB)», a dit la ministre.

Le ministère du Tourisme, a-t-elle indiqué, est un ministère transversal. Les Congolais ne connaissent pas trop bien leur tourisme, d’où la raison de la mise en place de l’office national du Tourisme. Car, au travers de ce secteur on peut faire de bonnes choses. « Nous avons les aires protégées, les monuments, les sites matériels et immatériels. Aujourd’hui avec la chute du coût du baril du pétrole, nous cherchons un certain levier de diversification. Dans le cadre du programme national de développement tant 2011-2016 que 2017-2021, le tourisme a été mis parmi les cinq piliers du développement et parmi les cinq secteurs … dans la diversification de l’économie », souligne Arlette Soudan Nonault.

Elle a ainsi profité de  cette occasion pour informer les partis politiques (majorité, opposition et centre), la société civile, les associations et ONG, les chefs des quartiers, les dignitaires et sages, les conseillers du Roi et le conseil œcuménique de l’organisation prochaine d’un colloque sur la baie de Loango. Présentement il se met en place un comité scientifique. Il sera implanté le plus grand musée de la civilisation qui parle de l’esclavage.

Des interventions riches en proposition

Intervenants à leur tour, ces leaders d’opinion ont fait des propositions enrichissantes, avant de manifester le désir de revoir madame la ministre revenir à Pointe-Noire afin de poursuivre ces échanges. Le dignitaire de Conkouati a expliqué au ministre que cette contrée regorge beaucoup de sites touristiques  intéressants, mais il se pose aujourd’hui un problème d’accessibilité. D’où, il a sollicité de la ministre un plaidoyer pour que soit mis en place un pont sur la rivière Noumbi.

Après avoir écouté toutes les interventions, la ministre du Tourisme et des loisirs qui a dit noter  toutes ces préoccupations, a exprimé son vif désir de vulgariser ce secteur.  « Aujourd’hui, on a du mal à enlever toutes ces personnes qui occupent ces différentes plages et autres. Parce que nous avons du mal, à leur expliquer qu’il y a des textes de lois. Mais si vous leur expliquez avec vos mots dans les quartiers, dans les contrées, ce que veut l’administration, ils comprendront. C’est pour cela que j’ai souhaité vous rencontrer », a -t-elle conclu.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la ministre du Tourisme et des loisirs s’adressant aux leaders d’opinion Photo 2 : les leaders d’opinion de toutes catégories

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