Musique : une épopée qui s’annonce bien pour le nouveau bureau de l’UMC

Après l’assemblée générale élective de cette organisation non gouvernementale (ONG), son nouveau bureau exécutif avec à sa tête Pape God Lekasi Laya Aya mwana Makoumba, de son vrai nom Godefroy Magloire Bonguili, a organisé un déjeuner de presse à l’hôtel King Maya. Au cours de ce déjeuner, les membres de l'UMC ont expliqué aux hommes des médias toutes les difficultés qu’ils ont connues pour la tenue de cette assemblée. Celle-ci étant souveraine, un nouveau bureau a été mis en place pour un mandat de trois ans (2016-2019) en remplacement du bureau sortant qui a exercé de 2013 à 2016.

Au cours de ce déjeuner de presse, ils ont présenté une feuille de route en douze points. Ensuite, cette association à caractère culturel a présenté son nouveau bureau exécutif à madame le conseiller du chef de l’État à la Culture et aux Arts, Lydie Pongault, ainsi qu’au ministre de la Culture et des Arts, Léonidas Carel Mottom Mamoni.  Ils leur ont expliqué les objectifs qui sont les leurs, à savoir protéger les droits des artistes; œuvrer pour l’éducation des artistes; les encadrer… Ce bureau se propose de redonner à l’UMC non seulement une image plus agréable mais aussi toute sa visibilité d’antan.

Organisation non gouvernementale, l’UMC est une force de proposition qui, vis-à-vis des pouvoirs publics, pose les problèmes des artistes de manière disciplinée. Aujourd’hui, ils se disent heureux d’avoir fait aboutir leurs préoccupations. Pour preuve, affirment-t-ils, l’UMC va implanter ce samedi 1^er octobre son bureau communal de la ville de Brazzaville dans la salle de presse du ministère de la Culture et des Arts, avant d’implanter ses bureaux départementaux.

Des rencontres diplomatiques

L’UMC se veut d’ouvrir les portes des artistes musiciens congolais partout à travers le monde. Pour ce faire, ils ont commencé cette longue marche avec l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela au Congo qui a opté pour la promotion de la culturelle congolaise.

À l’issue de la réception, l’ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela, Mme Norma Borges, s’est dite très contente de recevoir les artistes musiciens congolais réunis au sein d’une association. « La culture c’est la porte pour vous faire connaître. Il y a comme des liens de parenté entre la culture congolaise et vénézuélienne », a-t-elle déclaré en substance. Et d’ajouter : « La visite de courtoisie de l’UMC me paraît très importante pour connaître cette association et le travail qu’ils sont en train de faire depuis 3 ans… Le Venezuela ouvre ses portes à ce genre d’initiative d’organisation dans le cadre de la coopération, de la solidarité entre les peuples et la culture. C’est une possibilité que nous avons pour nous connaître, pour nous rencontrer. Voilà pourquoi cette rencontre a été géniale et nous souhaitons à l’UMC toute la réussite dans leurs projets, dans leur travail et nous souhaitons aussi que l’ambassade de la République bolivarienne du Venezuela puisse échanger des expériences en matière de culture et apporter mutuellement toutes nos connaissances dans différents secteurs de la culture ».

L’ambassadeur du Venezuela au Congo a promis de tenir une deuxième rencontre avec les responsables de l’association, les autorités du ministère de la Culture du Congo. Elle a annoncé aux responsables de l’UMC la tenue prochaine d’un festival international de Salsa au Congo. Elle compte sur l’apport de cette organisation. « Nous sommes très heureux d’être reçus ici. Nous suivons depuis quelques années avec intérêt ce que vous faites pour notre culture. C’est le cas de la semaine culturelle et touristique du Venezuela organisée tout récemment au Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza. C’est pour cela que nous sommes ici pour essayer de voir comment nous pouvons avancer et entretenir davantage cette relation culturelle », a indiqué le président de l’UMC.

Pour le secrétaire chargé à la communication de l’UMC, Djoson philosophe, parmi les missions du nouveau bureau de l’UMC, il y a la vulgarisation de la musique congolaise à travers le monde. « Avec l’ambassadeur du Venezuela au Congo, nous avons vu comment  les musiciens congolais peuvent participer aux différents festivals qui se tiennent dans ce pays. Par rapport à mon expérience des pays latinos, il se tient beaucoup des festivals là-bas. Nos artistes doivent bénéficier aussi de leur formation musicale. À propos de la formation, le Venezuela pourra recevoir une cinquantaine d’artistes congolais ».