Musique : une sortie officielle réussie pour Walo Boss-Tino

Le concert qu’a donné Walo Boss-Tino s’explique d’abord par le fait qu’au terme de ses deux ans de carrière solo, il a monté un orchestre qu’il a pensé présenter au public au cours de ce concert. Puis par le fait que ce concert  marque, en même temps, le début des concerts qu’il donnera dorénavant chaque samedi à cet endroit.

C’est par la prestation des jeunes artistes évoluant dans l’afrobeat et le rap que ce concert s’est ouvert. Master D, impressionnant, a interprété des morceaux comme Demain ne meurt jamais contenu dans l’album « Plan » et Communiqué contenu dans l’album « Mes couleurs » en préparation.

Sitôt après cette levée des rideaux, les artistes du groupe Les nouveaux nés de Walo Boss sont montés sur scène. Ils ont interprété la chanson Congo. Puis est arrivé le moment tant attendu, notamment la montée sur scène sous escorte de Walo Boss-Tino, incontestablement l’une des plus belles voix masculines du Congo-Brazzaville.

Après avoir entamé sa première chanson, il a présenté au public son mentor qui est Lambert Kabako, auteur de la mythique chanson « Osala nga nini ? » plus connue sous l’appellation de Maman Alphonsine. Ce dernier, avant de quitter la scène, a déclaré en toute humilité que contrairement à ce que les gens disent, il n’a pas formé Walo Boss-Tino. « Je n’ai pas formé Walo Boss-Tino, mais il a bénéficié plutôt de mon encadrement parce qu’il a une belle voix. Tout ce que je lui demande, c’est d’éviter la polémique, car elle ne sert à rien. Je demande aussi à tous ceux qui disposent des moyens d’aider le jeune artiste à lancer son album. Car Walo Boss-Tino est un artiste très talentueux », a-t-il dit.

Comme pour faire plaisir à son mentor et, surtout, pour montrer qu’il a bien assimilé les leçons données par Lambert Kabako au sein des Bantous de la capitale, Walo Boss-Tino a chanté la chanson « Osala nga nini ? ». L’intéressée qui n’est autre que la femme légitime de Lambert Kabako était belle bien présente dans la salle. L’occasion était donc toute indiquée pour montrer au public cette grande dame dont le nom a traversé les frontières.

Ensuite, l’artiste a chanté pour le public la chanson Florian Miokono, avant d’entamer l’animation. C’est cette animation applaudie par les spectateurs qui a précédé à la montée sur scène du parrain de l’évènement Oxy-Oxygène, général Sotonyoto- Yaya papa.

Dans son témoignage, Oxy-Oxygène a déclaré qu’il a découvert le jeune Walo Boss-Tino chez Doudou Copa, plus précisément dans l’album « Menu ». « Certes les gens disent que je chante bien, mais Walo Boss-Tino chante très bien. C’est un artiste de charme. Pour la première fois, lorsque j’ai écouté sa voix dans l’album Menu, je n’ai pas cru qu’il y a des jeunes qui chantent comme ça. » Après ce témoignage, Oxy-Oxygène et Walo Boss-Tino ont interprété la chanson Dona d’Oxygène chanté dans Extra musica zangul.

Afin de donner de l’appétit aux spectateurs, il les a fait goûter la chanson Moseka contenue dans son album en gestation « Listen to me », puis de bien d’autres chansons de cet album ainsi que des interprétations à l’instar de Mabélé de Lutumba Simaro Massiya et Les TP OK Jazz.  

Chanteur de charme, Walo Boss-Tino, a chanté également Madesou, chanson contenue dans l’album Menu de Doudou Copa. Walo Boss-Tino a profité de l’occasion pour présenter ses anciens collègues évoluant dans le groupe de Doudou Copa de Mi-Amor et de bien d’autres artistes venus le soutenir, comme Zara Umporio, Grand Rebelle, et Zaparo de guerre.

L’autre temps fort de ce concert a été aussi la présentation des musiciens du groupe de Walo Boss-Tino. Au passage de chacun d’eux, les spectateurs n’avaient que leurs paumes pour acclamer. Coup de chapeau à l’artiste pour ce choix opéré. Tout comme son mentor, l’artiste Walo Boss-Tino ne cesse de lancer un appel à tous les producteurs de la place de le soutenir afin qu’il mette sur le marché du disque son album « Listen to me » constitué de sept titres. Il a déjà lancé le premier pas. Que les producteurs continuent, aime-t-il le dire.