Michel Innocent Peya : « L’unité de commandement dans les organisations civiles et militaires au Congo-Brazzaville », un nouvel ouvrage dédicacé

Préfacé par Emmanuel Okamba et édité à l’Harmattan, ce livre de 226 pages, étudie l’unité de commandement, principe de direction des organisations d’origine militaire introduit dans les organisations civiles par Henri Fayol au début du siècle. L’auteur s’appuie sur le cas des organisations civiles du Congo- Brazzaville pour montrer l’universalité de ce principe qui réactualise le commandement dans les armées. L’unité de commandement doit son efficacité aux piliers que sont le degré d’engagement, l’obéissance et l’éthique qui poussent le subordonné à obéir aux ordres de son supérieur.

A l’ère de la société de l’information et de la communication, son efficacité est de plus en plus incertaine, face à l’agent intelligent. L’apprentissage organisationnel qui favorise l’autonomie, l’innovation et la responsabilité de cet agent, au-delà de l’engagement, favorise l’acceptation du commandement dans les organisations. Il rend possible le partage de l’information entre le supérieur hiérarchique et son collaborateur, et tend à améliorer l’efficacité de l’unité de commandement autour du principe de l’unité de sens.

Un débat sur le : Management des nations « Problématique de la certitude dans la gouvernance des États » s’est instauré

Au-delà de la présentation du livre « L’unité de commandement dans les organisations civiles et militaires au Congo-Brazzaville », le docteur Michel Innocent Peya a tenu une conférence sur le Management des nations « Problématique de la certitude dans la gouvernance des états ».

Cette conférence a épluché l’incertitude dans la gouvernance des États. Elle en a défini les causes, les conséquences et les solutions. L’unité de commandement principe de direction des organisations doit son efficacité aux piliers que sont le degré d’engagement, l’obéissance et l’éthique qui poussent le subordonné à obéir aux ordres de son supérieur hiérarchique. Cette incertitude a lieu quand l’unité de commandement (4^ème principe du management), est violée. Selon Henri Fayol, « lorsqu’elle est violée, l’autorité est atteinte, la discipline compromise, l’ordre est troublé, la stabilité est menacée ».

Pour y remédier, la gouvernance doit être assurée par les leaders compétents, visionnaires, charismatiques, rassembleurs, fédérateurs et soucieux de l’intérêt général sans oublier un mode de démocratie locale à développer comme mode de gestion et de développement des États.

Michel Innocent Peya est docteur en sciences de gestion, spécialiste du leadership et du management des organisations. Commissaire-lieutenant-colonel, il dispense des cours de management à l’Académie des Beaux-arts de Brazzaville (ABAB). Ses travaux de recherche sont centrés sur le leadership et la gestion financière dans les organisations.

Le nouvel ouvrage est vendu à 23 Euros, soit 15.000 FCFA.