France 24 : Le Paris des Arts reçoit Lokua Kanza cet après-midiSamedi 9 Mai 2015 - 10:23 Ce samedi 9 mai à 14h10, invité de Valérie Fayolle, l’artiste musicien congolais apparaîtra sur le petit écran quitte à faire découvrir aux téléspectateurs la « Paris » qu’il aime, celle qui a dû l’inspirer à un moment ou à un autre. Elle promet d’être belle la balade qu’entend offrir Lokua Kanza. En effet, l’on ne peut s’attendre qu’à vivre un grand moment, certainement unique, quand on sait la grande sensibilité avec laquelle il chante ses riches mélodies. Impossible de ne pas tomber sous le charme dès lors que le splendide grain de voix se déploie sur une musique acoustique qui sait apaiser, comme l’affirmeront tous ceux qui lui ont prêté leur oreille. Savoir surtout que l’interprète de Plus vivant, son duo avec Corneille, n’a pas son pareil quand il s’agit de marier les influences africaines à des textes en français, lingala, swahili ou en anglais qui sont à chaque fois d’une rare qualité. Espérons que ses belles envolées musicales ne feront pas ombrage à son discours. Car, Le Paris des Arts devrait servir aussi à en savoir un peu plus sur le chanteur qui ne sait pas s’y faire qu’avec sa voix. C’est également un guitariste doté d’un talent fou qui sait jouer de manière originale et avec délicatesse qui parlera de sa carrière. La Bibliothèque nationale de France servira en partie de cadre à son propos car c’est là, nous apprend France 24, « qu’il a choisi d’emmener les téléspectateurs à la découverte de l’exposition consacrée à Édith Piaf ». Pour sûr, il y en aura pour qui, Le Paris des Arts de Lokua Kanza sera l’occasion d’une double découverte. Celle de l’artiste en premier, puis celle de la façade de la Ville lumière qu’il se propose de faire découvrir. Rappelons que, pour ce qui est du registre musical, Lokua Kanza est le troisième chanteur reçu en 2015 dans Le Paris des Arts. Le talentueux artiste congolais, également auteur et compositeur avait été précédé par la soprano Sabine Devieilhe le mois dernier. Le 10 avril, celle qui s’impose, nous dit-on, « comme l’une des plus grandes voix françaises » avait notamment conduit les téléspectateurs dans les coulisses de l’Opéra Comique aux côtés de son directeur Jérôme Deschamps ». Au tout début de l’année par contre, c’est le chanteur Enrico Macias qui avait donné le ton. Tout premier musicien à faire son entrée dans Le Paris des Arts, il avait à l’occasion de la balade culturelle porté Valérie Fayolle « à la rencontre d’une vie rêvée au Théâtre Édouard VII » alors que s’y produisait son ami Michel Boujenah. Le 20 février, il avait également été question des 53 ans de carrière d’Enrico, « de Constantine à la scène de l’Olympia, où il se produit depuis de nombreuses années ». Et la cerise sur le gâteau, c’était vraisemblablement le plongeon « au cœur de la musique arabo-andalouse, aux côtés de son ami et chef d’orchestre Kamel Labbaci ». Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo : Un extrait de Le Paris des Arts de Lokua Kanza |