Musique : Joyce N’sana, la nouvelle coqueluche de la scène canadienneSamedi 18 Avril 2015 - 10:15 Récompensée du 1er prix Mondomix au Syli d’Or de la musique du monde en 2013, l’auteur-compositrice et interprète Joyce N’sana, née à Brazzaville et installée au Québec en 2009, enflamme les podiums canadiens. Sa récente prestation a eu lieu le 7 mars dernier au Centre Socio-Culturel de Brossard dans la ville de Longueuil.
Née le 24 août 1988 à Brazzaville, Joyce N’sana s’ouvre de bonne heure à la musique grâce à ses parents. Son père, Jean Claude N’sana, est auteur-compositeur, interprète et guitariste. Sa mère est choriste dans une paroisse protestante. Cet entourage musical, complété par sa sœur Loïs et son frère Israël N’sana, tous deux chanteurs, sera catalyseur dans le parcours musical de notre musicienne qui a suivi en parallèle un cursus en langues étrangères appliquées à l’Université d’Orléans en France. Puis en technique d’éducation à l’enfance au Québec, au Canada. En France, Joyce N’sana découvre l’afrobluehop, un mélange subtil des sonorités afrobeat, de blues et de hip-hop et bien sûr du reggae, aussi. Chemin faisant, celle dont la voix était cantonnée à l’église baptiste évangélique à Brazzaville où elle chantait du gospel, s’ouvre alors à des scènes populaires. En 2009, elle participe à la fête de la musique à Orléans, à Foi Africa, à Paris, puis à Bourges-Festival à Bourges. Ses chansons, en français, anglais, lingala, kituba et kikongo appellent à l’unité, au pardon et à l’amour. « Mes chansons véhiculent des valeurs qui font cruellement défaut à notre humanité, aujourd’hui. », explique-t-elle. En 2009, lorsqu’elle pose sa valise au Québec, elle devient vite la coqueluche de la scène canadienne. Ainsi, se produit-elle en concert dans plusieurs villes comme Montréal, Sherbrooke, Boisbriand, St-Damien, Québec, Toronto… Son premier album est attendu avant la fin de cette année, mais ses titres Vanité, Mikili ba yenda, Messo Mami ou encore La voix du bon Berger et Je suis malade séduisent de nombreux mélomanes et fans canadiens. Et bien sûr les Congolais qui attendent avec impatience la prestation de leur artiste sur une scène congolaise. Elle n'hésite pas de lâcher : « Le Congo coule en moi, mes chansons sont empreintes de son image. »
Roll Mbemba Légendes et crédits photo :La chanteuse Joyce N'Sana |