Journée mondiale de la télévision : une journée méconnue par des ponténégrins et certains journalistes

Malgré quelques journalistes évoluant dans la ville océane qui ont connaissance de cette journée, nombreux se disent n’avoir aucune connaissance de celle-ci. « Que vise-t-elle, cette journée ? » et « En quelle année a-t-elle été instituée », ce sont là, les deux principales questions qui nous ont été renvoyées par ceux-là même qui étaient interrogés. L’objectif essentiel de cette journée, c’est de faire de telle sorte que les programmes des télévisions soient de plus en plus concentrés en partie sur les questions de paix, de sécurité, de développement social et économique et sur l’amélioration des échanges culturels.

L’Unesco, on ne le dira jamais assez reconnaît l’importance de la télévision en tant que l’un des moyens de communication et passage normal de l’information de masse, ceci est d’autant plus important dans les pays les moins développés. La télévision joue un véritable rôle en ce qui concerne la diffusion de l’information et de la connaissance et constitue un puissant outil reflétant et déterminant les conditions et les aspirations humaines. La ville de Pointe-Noire qui est dans le bouillonnement médiatique avec des nouvelles télévisions qui viennent allonger la liste de celles qui existent déjà s’est-elle préparée pour que les journalistes se retrouvent ensemble afin de voir comment échanger autour de leurs différentes grilles de programmes. Ceci dans le seul but d’aller vers la diffusion de ce que préconise cette journée du 21 novembre.

Les programmes de l’Unesco, y compris le Programme international pour le développement de la communication (PIDC), donnent la priorité au renforcement de la diversité culturelle dans les médias, en améliorant les capacités endogènes de production et en soutenant la distribution de programmes audiovisuels de qualité.  Ainsi entre autres missions que l’Unesco s’est assignée, c’est de favoriser et soutenir les radiotélévisions privées et publiques comme unique service fournissant un accès universel à l’information et au savoir, par la qualité et les divers contenus reflétant les besoins, les inquiétudes et les espérances des diverses audiences.

Notons que les télévisions du monde en général et celles nationales y compris des télés locales sont appelées à échanger sur des grilles de programmes en vue d’une vision beaucoup plus large et complémentaire du traitement des questions de paix, de sécurité, d’économie, de développement et surtout sur celles liées à la diversité culturelle mondiale, tant au plan local, national qu’international.

Faustin Akono