Grand écran : "Kinshasa mboka te" aux Rencontres cinématographiques de HerglaMardi 20 Août 2013 - 17:44 Le documentaire du réalisateur congolais Douglas Ntimasiemi et du documentariste belge Raffi Aghekian représentera la RDC à la 9e édition du festival tunisien qui se tiendra du 6 au 11 septembre. "Kinshasa mboka te" fait partie de la sélection officielle et se classe au nombre des vingt-sept courts-métrages proposés par la manifestation de l’association culturelle Afrique Méditerranée. La RDC est au nombre des seize Nations africaines qui prendront part à cet évènement continental. Initialement prévue du 17 au 22 août, la 9e édition des Rencontres cinématographiques de Hergla accueillera aussi le Mali, l’Égypte, le Soudan, le Sénégal, l’Algérie et le Maroc. On note que l’affiche du festival tunisien s’est élargi au-delà du continent et accorde une place aux réalisations d’autres pays comme le Liban, la France, l’Italie le Portugal, l’Espagne et la Belgique. Au total, 325 réalisateurs ont répondu à l’appel à films réservé aux courts métrages et documentaires africains et méditerranéens. Avec comme critères de choix la qualité et l’originalité du propos, le comité de sélection a jeté son dévolu sur trente-huit réalisations dont onze longs métrages documentaires et vingt-sept courts métrages. Des thèmes centraux se dégagent de cette sélection, à savoir que les œuvres à l’affiche aux Rencontres cinématographiques de Hergla 2013 « tournent autour de la mémoire collective et des problèmes liés au développement », indique l’organisation. Et elle ajoute que les sujets de la femme au sein de la famille, du questionnement autour des frontières et des mutations que connaissent les pays du Sud sont également à l‘ordre du jour. En outre, signale-t-on, cette 9e édition du festival de Hergla a prévu des programmes spéciaux autour de certaines œuvres marquantes à l’instar de Bouts de vies, Bouts de rêves, Président Dia, Mère-Bi, La Trilogie des Amours, Borom Sarret et My Land. Cette programmation loin d’être hasardeuse est pleine de signification. Prenons le cas de Borom Sarret qui n’est autre que le premier film du pionnier du cinéma africain, le sénégalais Ousmane Sembène. La projection du court métrage de 1963 se veut en fait une célébration du 50e anniversaire de sa production. Les festivaliers auront l’avantage de voir sa version récemment restaurée par la World Cinema Foundation à la Cinémathèque de Bologne. Celle-là même qui a été présentée à la sélection officielle Cannes Classics au Festival de Cannes 2013. Rappelons ici que l’évènement tunisien respectera sa tradition. Les rencontres se tiendront à Hergla, petite ville balnéaire du Sahel tunisien qui lui a donné son nom. Les projections organisées en plein air se dérouleront cette année en présence de nombreux hôtes. Parmi ceux-ci l’on cite le cinéaste algérien Hamid Benamra, son compatriote le plasticien Mustapha Boutadjine, le cinéaste sénégalais William Mbaye ainsi que la cinéaste et productrice franco-sénégalaise Laurence Atalli. Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo : L’affiche des Rencontres cinématographiques de Hergla 2013 |