Assistance : Anankoy Pictures et la Fondation Ndondoboni à la rescousse des orphelins vivants avec le VIH

La soirée caritative Tala ngai tenue le 6 juillet au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa (GH) a servi au lancement de l’opération réalisée au profit des orphelins vivants avec le VIH du Rnoac-GS/PVVIH. Tenue en marge de la Journée mondiale d’orphelins du sida consacrée le 7 juillet, elle était organisée dans le cadre du projet dont elle a tiré son nom et se voulait une invitation à porter un regard bienveillant, mieux porter secours et assistance à ces enfants rejetés et démunis.

L’appel à la générosité des hôtes de la soirée du 6 juillet avait pour objectif d’assurer une prise en charge alimentaire d’une année aux trois cents protégés du Rnoac-GS/PVVIH. Une entreprise déjà menée l’an dernier grâce au soutien de personnes de bonne volonté. L’expérience de cette première tentative a encouragé la poursuite d’une nouvelle prise en charge nutritionnelle cette année. Estimée à hauteur de 50 000 dollars américains, la somme attendue des âmes bienveillantes devrait servir à prendre soin des enfants âgés de 2 à 16 ans.

Présidant à l’ouverture de la soirée caritative portant l’œuvre de bienfaisance initiée par Anankoy Pictures de concert avec la Fondation Nimo Ndondoboni, le ministre provincial de la Santé, affaires sociales et actions humanitaires, a par ailleurs souhaité une « prise de conscience collective dans la recherche des solutions ». Ayant fait le lien entre la malnutrition et le VIH, il a souligné l’importance que revêt le projet Tala ngai quand on sait qu’une bonne alimentation et une meilleure diététique sont indispensables à la survie des bénéficiaires. Aussi a-t-il assuré l’appui de la ville à toute démarche entreprise dans ce sens visant une prise en charge améliorée des enfants vivant avec le VIH.

Des adresses poignantes

Les interventions directes de cinq des protégés du Rnoac-GS/PVVIH, particulièrement celle de Dona, ont ému l’assistance. Son appel pathétique dans l’espoir de trouver une âme charitable pour une prise en charge de sa scolarité n’a pas laissé insensible l’assistance. De plus, les témoignages, notamment celui de la jeune Emérence et de la coordonatrice Philomène Kitambala en rapport avec l’action précédente et les réalités du centre d’hébergement du Rnoac-GS/PVVIH situé à Matete a rassuré la salle quant à la destination réservée aux différents dons attendus, qu’ils soient en argent ou en nature. En effet, les images du documentaire-reportage en appui aux discours entendus ont fini de convaincre sur les besoins réels des enfants abandonnés de leurs proches.

En outre, au-delà de la collecte de fonds, Anankoy Pictures et la Fondation Nimo Ndondoboni ont dévoilé un agenda important inscrit dans les priorités de Tala Ngai. Il a été évoqué la tenue de forums et un projet de film. Il s’agit notamment de la réalisation de courts métrages éducatifs dont certains devraient servir à soutenir la prévention contre le fléau du VIH, comme l’a laissé entendre Christelle Wembo d’Anankoy Pictures. Un outil de sensibilisation destiné à la jeunesse, particulièrement les adolescents, élèves étudiants et jeunes désœuvrés sur les affres de la maladie avec l’implication des parents mais bien plus des éducateurs et autres formateurs.