Célébration : la Pâques s’est fêtée à BandalMardi 22 Avril 2014 - 17:45 Venu presque de toutes les communes de la ville, le public amassé dans le terrain municipal et ses alentours a vibré pendant près de trois heures, sous l’impulsion de la chantre L’Or Mbongo et de son orchestre La Mano di Dio la soirée du 20 avril. Entre l’ambiance finale très surchauffée et l’atmosphère initiale très pieuse marquée par les déclarations de foi de L’Or Mbongo à partir des coulisses, il n’y avait pas de commune mesure. Déjà, l’entrée sur scène de la chantre sur fond de prière tranchait avec celle de La Mano di Dio qui avait débouché sur une série de chorégraphies rythmées aux sons des guitares, claviers et percussions. Il n’était pas possible de s’imaginer que la fervente prière des premiers moments allait laisser la place à un admirable show dont Yeshua avait donné le ton. Maître de sa scène dotée d’une énergie indomptable et contagieuse en plus, L’Or Mbongo n’hésitait pas à alterner pas de danse et sautillements. Plus énergique que jamais, elle avait réussi à galvaniser la foule qui chantait en chœur des cantiques que manifestement elle connaissait par cœur. Au fur et à mesure, les chaises sur lesquelles les premiers venus s’étaient confortablement installées créant l’envie de ceux qui avaient traîné les pas devenaient encombrantes. Elles ont fini empilées les unes sur les autres question de gagner en espace. Il en fallait absolument pour mieux célébrer la résurrection du Christ. Car c’était bien là la raison de ce concert qui visait à se réjouir de cet événement majeur qui rappelle aux chrétiens la victoire de Jésus sur la mort. Fait que L’Or Mbongo a relevé tout de suite avant d’entamer les premières notes de Yeshua.
Sur fond de célébration pascale, L’Or Mbongo avait promis de mettre un terme « au service de Scuza » à l’occasion de son concert de dimanche dernier. Il fallait donc y comprendre qu’elle axerait son répertoire sur les cantiques de cet album, son dernier en date sur le marché depuis 2011. En définitive, elle y a joint des titres de Yesu kaka, opus sorti en 2007. Plus de la moitié des morceaux exécutés étaient puisés dans ces deux albums parmi lesquels les titres Yaka et Lipa na bomoyi ( Scuza) ainsi que Nkosi na yuda, Mongongo na Yesu et Loboko (Yesu kaka). Par ailleurs, deux titres de l’album à venir Oracle ont été interprétés Akufa te et Lokito. Il était près de 20h00 et la célébration qui avait débuté vers 17h10 prenait fin sur un arrière-goût d’insatisfaction sans le titre éponyme de l’album en vedette. Laissé sur sa soif, le public qui était en attente de Scuza, un des derniers tubes que les mélomanes ont tout particulièrement en affection, n’en croyait pas ses oreilles lorsque L’Or Mbongo annonçait qu’elle était tenue de mettre fin à sa prestation. Le concert s’était arrêté net sans qu’elle puise accéder à la demande de l’assistance alors qu’elle se préparait à le faire. Elle semblait un peu comme prise au dépourvu elle–même, obligée de respecter les accords avec son sponsor. Avec la grande animation qui avait régné, le temps semblait s’être écoulé trop vite, beaucoup trop vite alors que le terrain aux trois-quart plein en redemandait. Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : L’Or Mbongo en pleine déclarations de foi, les premières minutes de son entrée sur scène
Photo 2 : L’Or Mbongo et La Mano di Dio au beau milieu de leur prestation
Photo 3 : Une vue partielle du terrain municipal de Bandal
Photo 4 : Un aperçu de l’ambiance sur le podium vers la fin du show
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