Fespam 2013 : la ministre camerounaise des Arts confiante en l'avenir du festival

Mandatée par le chef de l’État camerounais pour représenter le gouvernement de ce pays au Festival panafricain de musique (Fespam) ainsi que les artistes invités, la ministre camerounaise a eu des échanges avec son homologue congolais, dans le domaine de la coopération culturelle entre les deux pays et surtout dans le domaine de la musique et de la danse. Ils ont également échangé sur les domaines à privilégier pour approfondir la coopération.

Remerciant le gouvernement congolais de l’accueil très chaleureux dont sa délégation a bénéficié, Ama Toutou-Mouna a profité de l’occasion pour inviter son homologue congolais, Jean-Claude Gakosso, à honorer de sa présence, la réouverture imminente du musée national camerounais.

À propos de la contribution ou pas des autres États au budget du Fespam, la ministre camerounaise a précisé "qu’aujourd’hui on parle d’industrie culturelle, cela veut dire que c’est un secteur qui est tout d’abord très productif".

Prenant l’exemple des autres pays, Ama Toutou-Mouna a déclaré qu’aux États-Unis tout comme ailleurs, la musique apporte beaucoup. Pour elle, il suffit de revisiter ce domaine en termes d’organisation, c’est-à-dire de structuration pour que les choses marchent. « Pour pouvoir rentabiliser ce genre de secteurs, il faut l’implication des entreprises privées, il faut aussi l’excellence dans les produits, car nous vivons aujourd’hui dans un monde très compétitif. Il faut un agencement de plusieurs éléments pour arriver à avoir un secteur musical plus productif. C’est pour dire que la musique peut produire beaucoup d’argent et de ressources. Donc c’est tout à fait possible. Le Fespam en est à sa neuvième édition, vous conviendrez avec moi qu’il évolue à chaque édition. Je pense que l’avenir sera encore meilleur, et que le Fespam sera la plus grande rencontre en Afrique», a conclu la ministre.