2004-2014 : après dix ans de convalescence en France, Youlou Mabiala se porte bien !Samedi 8 Mars 2014 - 3:43 Youlou Mabiala réapprend les gestes de la vie. Marcher, parler, écrire les textes de son nouvel univers : tel est, à ce jour, son quotidien. Christian-Martial Poos, de Télécongo, et Les Dépêches de Brazzaville sont allés observer, le temps d’une brève entrevue, ce réapprentissage à la veille du soixante-septième anniversaire du Prince né le 6 mars 1947
« Comme vous pouvez le constater, explique Ma Hélé, Youlou Mabiala va bien. Par ma voix, le célèbre artiste adresse ses sincères remerciements aux autorités congolaises qui ont compris à temps le besoin impératif de soins appropriés : massages, séances de piscine, d’orthophonie… » Et d’argumenter : « Il rayonne, retrouve l’inspiration de la création artistique en attendant d’y placer sa voix d’antan. Il bout d’envie de repartir au Congo porter le flambeau de son répertoire musical… » Après les folles rumeurs qui se murmuraient sur son état de santé, voilà que nous arrive la véritable et rassurante nouvelle de la bouche même du compositeur de Mamou, le Prince YM, qui a résumé son état en ces quelques mots : « Oui, je vais bien ! » Clément Ossinondé, historien de la musique congolaise, situe les débuts scéniques de Gilbert Youlou-Mabiala le 15 août 1966. C'est au cours de cette année qu'à peine sorti du groupe vocal Les Griots de Brazzaville, il apparaît pour la première fois en public au sein de l'OK Jazz à Brazzaville, remarqué et recommandé auprès de Luambo Franco. Son ascension est fulgurante. Il alignera des titres à succès : Obimi mbué, Baboteli ngai yo, Pungu ya bango... Vedette confirmée, il a évolué aux côtés de Luambo, Lutumba Simaro, Armando Brazos, Francis Bitsoumanou alias Celi Bitsou, Longomba Vicky, Mulamba Mujos, Michel Boyibanda, Jean Kwamy, Georges Kiamuangana ou Verkys. Marie-Alfred Ngoma Légendes et crédits photo :Photo : Le Prince Youlou-Mabiala à son domicile au sud de Paris entouré des journalistes des « Dépêches de Brazzaville » et de Télécongo. (© Geoffrey Périn) |