Le CFCO inspire la création photographique

Vingt-cinq photographies de 60x90 centimètres montrent la vie mouvementée de la voie ferrée au travers des passagers, des marchands et des paysages. Le chemin de fer se donne à voir comme une porte sur d’autres cultures « Les rails tracent une ligne dans tous les pays du monde et favorisent la découvertes d’autres milieux, d’autres peuples et d’autres cultures », explique Arnaud. « Le chemin de fer apparaît pour moi comme une lucarne sur l’intimité des peuples qui vivent essentiellement des activités liées au CFCO », poursuit le photographe qui en appelle aux décideurs politiques pour l’amélioration des conditions de voyage par train.

Âgé de 34 ans, Arnaud Makalou, qui s’est engagé dans la photographie après la guerre civile de 1997 au cours de laquelle il a hérité de sa défunte sœur un appareil photographique, se revèle un photographe talentueux. Sa participation en 2003 au stage photographique organisé par le Programme d’appui aux arts plastiques de l’Union européenne et son adhésion en 2005 au collectif des photographes Génération Elili au sein duquel il assume depuis 2010 la fonction de directeur technique et artistique lui a permis d’apprendre les finesses de l’art photographique. Il a exposé ses photographies au Congo, en  France et en Espagne.