Coopération culturelle : le ministre Jean-Claude Gakosso s’entretient avec plusieurs diplomatesMardi 14 Janvier 2014 - 19:26 Le renouvellement des accords de coopération culturelle entre la Chine et le Congo, le lancement des activités annuelles du Conseil africain de la musique (CAM), ainsi que la participation de Jean-Claude Gakosso au Colloque international consacré au roi des Bamoun, ont fait l’objet de plusieurs audiences que le ministre de la Culture et des Arts a accordées respectivement à Gian Jian, ambassadeur de Chine au Congo, Mbuyamba Lupwichi, président du CAM, et Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo Avec l’ambassadeur de Chine au Congo, Jean-Claude Gakosso s’est entretenu sur le protocole d’exécution de l’accord de coopération culturelle sur la période 2014-2016. « Cette année il y a la nécessité de renouveler un accord bilatéral dans le domaine de la coopération culturelle et donc je me suis entretenu avec le ministre en ce qui concerne la façon de renouvellement de cet accord et puis aussi je l’ai informé que j’ai déjà transmis les projets de modification dans certains domaines de coopération », a souligné Gian Jian. Les accords de coopération avec la Chine définissent entre autres comment organiser les échanges et la formation, dans les domaines des lettres, arts, patrimoines, musées, archives, bibliothèque. Le document relatif aux accords de coopération entre les deux pays sera signé entre les présidents du Congo et de la Chine à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire des relations sino-congolaises cette année. Brazzaville, nommée par l’Unesco ville créative de Musique, est depuis le mois de juin le siège du Conseil africain de la musique (CAM) et la représentation nationale du Conseil international de la musique. Mbuyamba Lupwichi qui préside le CAM a présenté au ministre congolais de la Culture, l’ensemble des activités et le programme pour cette première année de fonctionnement. « Il était important de voir le ministre de la culture pour l’informer de notre plan d’action qui va être mis en œuvre, et recevoir ses commentaires et sa bénédiction. Nous échangeons ensemble sur comment les différents services culturels peuvent collaborer », a-t-il indiqué. Le lancement des activités du CAM se fera en trois temps pour la première année. Le premier sera consacré à l’information, la préparation des documents d’information et de promotion. « Nous avons à la fois avec le lancement de ces activités à Brazzaville et avec l’opportunité du marché panafricain des arts du spectacle à Abidjan, une occasion d’étendre l’information. » Il y aura ensuite le programme de formation qui se fera autour de l’éducation musicale qui est un programme important lancé par l’Unesco, concernant les jeunes du monde. « L’Afrique se positionne et Brazzaville capitale de la musique, vu son statut de ville créative de l’Unesco, la première en Afrique. Pour nous c’est le cœur de la vie musicale du continent. L'éducation musicale des jeunes partira à partir d’une expérience locale car nous envisageons de lancer un programme avec le concours des écoles associées, du ministère de l’Éducation et du ministère de la Culture qui patronne tout », a-t-il poursuivi. La formation des managers, gestionnaires des festivals et de la culture, ainsi que la rencontre des organes directeurs duCAM, qui se réunira à la fois à Kinshasa et Brazzaville en vue de la grande assemblée générale de Brazzaville à la fin du mois de juillet ; la proclamation des œuvres des jeunes créateurs retenus par le jury, suivie de récompenses, sont parmi les mesures inscrites dans le calendrier 2014 du CAM. Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo, a rendu une visite de courtoisie à Jean-Claude Gakosso afin de le remercier de sa récente participation au colloque international consacré au roi Njoya des Bamouns. Le colloque avait porté sur la place du roi Njoya dans l’historiographie africaine et l’impact de sa contribution à l’histoire africaine. Pour la petite histoire, le roi Njoya est le souverain du royaume des Bamouns qui, avant l’arrivée des colons, avait inventé une écriture et une langue pour essayer de communiquer avec sa population. Il a, au-delà de l’écriture, amené son peuple à devenir génial pour essayer de faire en sorte de vivre son temps. Lors de la rencontre avec l’Occident, il a essayé de voir ce que ces derniers font, pour amener son peuple à être autonome. Hermione Désirée Ngoma Légendes et crédits photo :photo 1 : L'ambassadeur chinois
photo 2 : Le ministre Jean-Claude Gakosso lors de ses entretiens avec les diplomates
photo 3 : L'ambassadeur camerounais |