Débats littéraires : regards croisés sur « Le manguier, le fleuve et la souris »Mardi 14 Janvier 2014 - 14:00 Cet ouvrage de Denis Sassou N'Guesso était au centre des échanges entre écrivains et critiques littéraires, le 11 janvier, à la préfecture de Brazzaville. L’initiative de ces débats littéraires revient à Henry Djombo, président de l’Union nationale des écrivains et artistes congolais (Unéac) Selon Henri Djombo, dans cet ouvrage, Denis Sassou N’Guesso nous parle du Congo tel qu’il le connaît. L’auteur y livre son point de vue sur les hommes, ceux qui l’ont accompagné dans son action politique et publique, ceux qui l’ont côtoyé. Fidélité et trahison se laissent à voir à travers cette œuvre. L’ouvrage est le fruit d’une expérience de douze ans passés à la tête de l’État. Denis Sassou N’Guesso arrive au pouvoir en 1997 et le quitte en 1992 après des élections dont on ne parle pas assez, mais qui pourtant, grâce à la maturité d’un homme, avaient réussi à donner du Congo une image de « démocratie moderne ». Pour Driss Senda, conseiller technique du président de la République, ce livre est teinté d’émotion. Il nous enseigne le courage d’affronter la vie et de savoir assumer ses responsabilités. Rappelons à ce sujet le célèbre « J’assume » que Denis Sassou N’Guesso avait prononcé en avril 1991 en guise d’adresse aux conférenciers et aux Congolais. Un livre dont la problématique est toujours d’actualité. L’initiative d’Henri Djombo peut s’expliquer en raison de la dose d’inspiration politique et littéraire que cache l’ouvrage, a indiqué le critique littéraire Ramsès Bongolo. Pour la jeunesse africaine en général et congolaise en particulier, appelée à dessiner les contours d’une autre Afrique, celle de demain. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo 1 : « Le manguier, le fleuve et la souris ». Photo 2 : L'auditorium. (© DR) |