Festival : Les vibrations cosmiques du Kasaï en exposition au Centre culturel russe de BrazzavilleLundi 29 Mai 2017 - 17:48 C’est à l’occasion de la « Semaine africaine de l’Unesco » que la direction du Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville a organisé la Semaine de la culture kasaïenne (province de la République démocratique du Congo) sur le thème : Les vibrations cosmiques du Kassaï. Sept activités ont été essentiellement programmées au cours de cette exposition qui a connu la présence de l’ambassadeur de la Russie au Congo, Valery Mikhaïlov, de la conseillère duchef de l'Etat, Edith Laure Itoua, ainsi que des représentants des corps diplomatiques accrédités au Congo. Il s’agit entre autres de : la peinture, l’artisanat, les objets ethnographiques, l’exposition des photos de la ville de Lubumbashi, les livres édités dans cette province en français et les monuments historiques de la ville de Kananga. Elles ont été présentées par les artistes de la RDC, originaires de la province du Kassaï, en l’occurrence : Blaise Esinyalanga, représentant de la rencontre des opérateurs culturels Asbl ; Bavon-Pascal Tshimanga (artiste-peintre) ; Jémima Tshiala Odia (artisane), Abba Mohamed Betu (collectionneur, galeriste). A cette occasion, le directeur du CCR, Sergey Belyaev a précisé : « nous sommes le centre culturel régional et notre région inclue la République du Congo, la RDC, le Cameroun, le Gabon et le Nigéria. Nous participons à des activités culturelles de leurs pays… Nous avions invité les opérateurs culturels du Kassaï avec leurs collections. C’est la possibilité de faire connaître aux autres la vie des régions d’autres pays ». Prenant la parole au cours de cette cérémonie, Blaise Esinyalanga, conservateur-représentant de la rencontre des opérateurs culturels Asbl, a exprimé sa gratitude au Centre culturel russe (CCR) d’Afrique centrale basée à Brazzaville. « A défaut d’affirmer que des telles initiatives d’inviter des gens des provinces éloignées de la capitale n’ont plus existé dans nos pays, nous nous exclamons tout simplement : « C’est trop beau pour être vrai ! ». C’est comme si beauté et vérité ne pouvaient pas cohabiter ! Pourtant, c’est en même temps beau et vrai ! » Blaise Esinyalanga a rappelé à l’auditoire que c’est depuis 2014 que Sergey Belyaev n’a cessé de participer à distance aux activités culturelles qu’ils produisent à Kananga dans le Kasaï central. Des films et des cadeaux russes sont toujours envoyés à Kananga depuis Brazzaville ». « La culture kasaïenne est ainsi tellement honorée, qu’il y a lieu de clamer sans ambages cette formule de remerciement à toutes les autorités du CCR : « Tuasakidila wa manza tente ! » C‘est avec formule que l’on remercie les bonnes gens chez nous…» a lancé le conservateur. Culturellement, a-t-il expliqué, il existe une âme et une mentalité kasaïenne, appelée par les chercheurs et écrivains, la « Kasaïté », ainsi qu’un ensemble d’attitudes et habitudes, us et coutumes des peuples kasaïens, qu’ils dénomment la « kasaïtude ». Notons que le Kasaï, c’est cet espace situé essentiellement au centre de la RDC. Si à l’indépendance le Kasaï était une province parmi les six qui existaient à cette époque, à partir de 1968, cette unité s’est subdivisée en deux provinces : le Kasaï oriental et le Kasaï occidental. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : le directeur du Centre culturel russe Sergey Belyaev prononçant son mot de circonstance
Photo 2 : les personnalités présentes à l'exposition
Photo 3 : le conservateur Blaise Esinyalanga lors de son speech Notification:Non |