Souvenirs : Rochereau dans l’album « Sacramento »Samedi 14 Décembre 2013 - 8:48 La maison culturelle Biso na Biso rend hommage, une fois de plus, au seigneur Ley, décédé le 30 novembre avec la chanson Papa Do Cette semaine nous avons choisi encore une fois, un tube de Tabu Ley sorti dans les années 1970. Papa Do a fait un vrai tabac à travers le continent et la sous-région. De cette chanson Papa Do, il faut retenir que c’est un monument de la musique congolaise des deux rives, un patrimoine de la musique africaine proprement dit. La longue liste des compositions de l’illustre disparu en dit plus long que son passage à l’Olympia! L’héritage musical de Tabu Ley foisonne de chansons et d’albums émérites. Dans son infini répertoire, citons Nzalé, Bwalé, Congo avenir, Lisanga banganga, Le glas a sonné, Ngungi, Bébé, Soroso, Adios Tété, Batoya Congo, Mundi, Adija. Signalons aussi que Tabu Ley a collaboré avec de nombreux musiciens, dont on retiendra des featurings avec Canta Nyboma, Luambo Makiadi alias Franco et sa fille Bébé. Papa Do parle du sort réservé aux enfants après le divorce des parents ou après la mort du père dans un rythme dont seule la voix de Rochereau a le secret. La chanson interpelle la conscience des parents à propos des problèmes liés à la séparation. Descendant d’un griot, le seigneur Ley à travers ses chansons raconte la vie et ses maux. Il met également l’accent sur les us et coutumes africaines. Tous les thèmes retenus par Rochereau sont très proches de la vie du plus simple des Congolais, ce qu’un mélomane précise en parlant de lui. « Par ses paroles balsamiques, Rochereau séduit », poursuit-il. Voici quelques strophes de la chanson : Kitoko na mokili élengi té suka na pasi Oo Papa abota ngaï Kitoko atya ngaï na pasi Papa kenda invitation alinga kaka sékobima na ngaï Luce-Jennyfer Mianzoukouta |