Littérature : Huppert Malanda décroche le 1er prix international de poésieJeudi 13 Octobre 2016 - 18:11 À l’occasion de la rentrée littéraire, le poète congolais Huppert Malanda a reçu, le 9 octobre, à Paris en France le premier prix international de poésie pour son œuvre « Le chant des roses » sur le thème « J’écris, je dis paix ». Organisée par Teham Éditions en partenariat avec Roots Talents Magazine, B.I.C Noires Campus FM Toulouse et les Dimanches littéraires Dakarois, la cérémonie de remise de prix aux lauréats a eu lieu au salon de Thé Le Design à la Source, derrière le Panthéon. Le concours littéraire international qui a connu la participation de 518 poètes issus de la République Française et de plusieurs pays francophones d’Afrique et des Antilles a été remporté par le Congolais Huppert Malanda primé pour son œuvre « Le chant des roses », choisie parmi les douze meilleurs textes poétiques publiés le 7 septembre 2016 par le jury. Nicole Barrière (France) pour son texte « L’oiseau de paix » et Amadou Lamine Ba (Sénégal) qui a écrit « Paix» sont respectivement 2e et 3e. Ces textes rassemblés dans une somme poétique intitulée « J’écris, je dis paix » ont été édités par Teham Éditions le 28 septembre à Paris. Plusieurs activités ont meublé la cérémonie littéraire, notamment la rencontre entre poètes, les membres du jury et le public, la lecture des textes poétiques des lauréats, l’animation de la troupe théâtrale La fourchette de Raicette, entrecoupées des sonorités africaines distillées par le piano de l’abbé Ngayihi. Interrogé, Huppert Malanda a déclaré :« C’est avec grand bonheur que j’adresse mes vifs remerciements à cette initiative combien humaniste de Teham Éditions et ses partenaires d’avoir donné à nous, poètes au service de la paix, l’opportunité d’écrire et de dire Paix, pour convoquer l’homme de faire du monde une pépinière de paix, en remplacement de la pépinière de violence qu’incarne notre civilisation aujourd’hui. Et le poète de poursuivre : De nos jours, l’homme passe son temps à se quereller avec la paix. Or, la violence sous toutes ses formes est un facteur de misère. Faire la guerre c’est semer la misère dans la conscience historique des peuples, faire la guerre c’est déconstruire la morale humaine. La poésie est une vision universelle, une manifestation du développement de la vertu et de l’amour absolu et l’invocation poétique ressemble à la parole divine, en ce qu’elle trace la vie, le vivre ensemble, la justice, la liberté, la fraternité et surtout la paix…La poésie doit prêcher à l’homme les valeurs unitives de l’amour. Nous portons à l’humanité un discours de paix qui retourne les consciences égarées ». Huppert Malanda est président de l’atelier Senghor-Bureau de liaison des poètes. Délégué des rencontres européennes Europoésie en République du Congo, il est membre de l’Union des poètes francophones et grand prix de poésie de la Renaissance africaine 2010 à Dakar. Il est le représentant Afrique de l’organisation du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire, en France. Il a reçu en 2012 le prix de poésie des Éditions du Bord du Lot et la médaille d’honneur de la Francophonie. Grand prix mondial de poésie de Groningen aux Pays-Bas, prix d’or de poésie Talents d’ici et d’ailleurs au Maroc et prix de poésie de l’Unicef en France en 2013, Huppert Malanda a été lauréat du printemps des poètes 2015 en France.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Huppert Malanda
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