Festivert : les artistes sensibilisent à la protection de la nature à Inongo

Samedi 6 Août 2016 - 16:08

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L'édition 2016 du Festival du théâtre écologique, qui a mis en lumière le changement climatique, a été organisé à Inongo dans la province du Mai-Ndombe.

La troisième édition du Festival de théâtre écologique (Festivert), organisée du 28 juillet au 5 aout à Inongo dans la province de Mai-Ndombe, a mis le cap sur le changement climatique. Il s’est déroulé en trois phases. La première a été la formation des enseignants et acteurs sur les notions de l’environnement, particulièrement sur l’importance de l’arbre, la deuxième phase a  été la production et projections des films sur l’environnement et la dernière phase a concerné la constitution des clubs verts constitués particulièrement des jeunes pour pérenniser le projet. Les artistes mettent leurs talents à contribution pour sensibiliser la population, particulièrement les jeunes, sur la protection de la nature à travers le Festival de théâtre écologique. Les spectacles présentés exhortent les gouvernants et la population à protéger la nature. 

Ces spectacles porteurs de messages de haute portée invitent la population à un développement durable. Par manque d’informations, la population se livrent parfois aux pratiques négatives compromettant ainsi leur environnement. La détérioration progressive de l’environnement exige une mobilisation accrue et un engagement renouvelé en faveur du respect des normes écologiques pour une vie saine. Les spectacles produits et les projections publiques ont suscité l’intérêt du public qui pose des questions après chaque production et projections. Pour bien passer les messages, certains spectacles « rôle play » étaient organisés pour permettre au public de jouer, d’interpréter un rôle et d’apporter ainsi sa contribution à la protection de la nature. 

Les spectacles présentés sont les fruits de formation des enseignants et artistes locaux qui ont d’abord participé à des séances et séminaires organisés par le Carec afin de renforcer les capacités de ces derniers sur l’environnement. Ces clubs verts, selon Lele Michoux Bossay, directeur du festival, sera un cadre d’échange des jeunes sur les sujets liés à l’environnement. Il sera composé des ouvrages, des revues, des journaux et autres supports liés à la protection de la nature. Ouvert le 28 juillet, le festival s’est donc clôturé le 5 aout avec différents clubs d’écoute qui ont été mis sur pied. La prochaine édition sera organisée au Kongo central.

Martin Enyimo

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