Les journées utopiques : Dorine Mokha donne le ton

Mercredi 8 Juin 2016 - 17:18

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Sorte de prélude au lancement de la manifestation pluridisciplinaire, ce jeudi 9 juin à 17heures, la performance Dernière marche : Kinshasa du chorégraphe aura pour cadre l’entrée de l’Académie des Beaux-arts (ABA).

L’affiche des Journées utopiquesOrganisation conjointe du bureau de liaison du Goethe-Institut et de l’Institut français (IF), Les Journées utopiques se tiendront du jeudi 9 au samedi 11 juin à la Halle de la Gombe à l’exception de la performance susmentionnée. Elle sera d’ailleurs suivie du vernissage de l’exposition Demain, Kinshasa prévue à partir de 18h30. Cette soirée inaugurale des Journées utopiques va s’achever autour d’une programmation cinéma où sont prévus deux films. De la salle d’exposition, les hôtes de l’IF devront passer à la Salle polyvalente pour assister à la projection de Pumzi, un court métrage du réalisateur kenyan Wanuri Kahiu (2009) et du long métrage de l’Espagnol Miguel Llansò, Crumbs, une réalisation de l’année dernière (2015).

La seconde journée utopique débutera avec la première table ronde qui aura pour propos « L’iconographie futuriste dans l’art congolais et africain ». Annoncée de 10h à 12h30 dans la Salle polyvalente elle sera animée par Eleonore Hellio, Henri Kalama, l’actuel directeur général de l’Académie des Beaux-arts et Oulimata Gueye.

Plutôt qu’en soirée, les films programmés le vendredi 10 juin seront projetés à partir de 15heures au même lieu que ceux de la veille. Pour cette fois, sont à l’affiche une réalisation ghanéenne et ivoirienne. Il s’agit respectivement du court métrage Afronauts de Frances Bodomo (2014) et du moyen métrage Mouna ou le rêve d’un artiste d’Henri Duparc (1969).

La troisième et dernière journée utopique débutera avec la projection du Songe au rêve, court métrage de la Gabonaise Nadine Otsobogo (2006). La demi-heure suivante est programmé le second film du jour, le long métrage du Camerounais Jean-Pierre Bekolo Les saignantes (2005).

La seconde table ronde des Journées utopiques qui devrait se tenir de 16h à 18h30 avec Thérèse Izay, la conceptrice des robots-roulage que l’on rencontre à certains grands carrefours de la ville à l’instar du rond-point victoire, le chorégraphe Dorine Mokha et le Pr. André Yoka, directeur général de l’Institut national des arts. Les trois orateurs parleront de la vision futuriste qu’ils ont de notre capitale en répondant à l’interrogation suivante « Kinshasa 2050 : Comment imaginer la ville du futur ? ».

Le bureau de liaison du Goethe-Institut et l’Institut français de Kinshasa présentent une manifestation pluridisciplinaire avec le soutien du fonds franco-allemand 2016 : trois journées de réflexion et d’expression sur l’utopie contemporaine : programmation cinéma, réflexions menées lors de tables rondes, une exposition qui fera la part belle aux jeunes créateurs congolais qui innovent : un ensemble de manifestations qui susciteront des réflexions, des rêves et ambitions.

Cerise sur le gâteau, le Cin’électro concert par Actuel Remix. Programmé dans la demi-heure qui suivra la table ronde, le show qui devrait clôturer Les Journées utopiques aura pour toile de fond la vieille fiction allemande de Fritz Lang, Metropolis. Le duo Actuel Remix composé de Xavier Garcia et Guy Villerd seront au centre du ciné-concert où ils joueront la bande-son de la version intégrale restaurée du long métrage, film muet en noir et blanc de 1927 qui dure un peu plus de deux heures et demie. Il nous revient que cette création du duo remixe la musique de Richie Hawtin, figure majeure de la scène techno avec l’œuvre d’Iannis Xenakis, pionnier de la musique du XXe siècle.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : L’affiche des Journées utopiques

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