![]() Justice : l’ACAJ fustige la détention prolongée des proches de Moïse KatumbiLundi 30 Mai 2016 - 17:33 L'ONG de défense des droits de l’homme exige leur libération ou leur déferrement, sans délai, devant le Parquet général de la République (PGR), afin de fixer l’opinion sur l’établissement des faits qui leur sont reprochés.
Ces personnes, note-t-on, ont été arrêtés le 24 avril à Lubumbashi, lors d’une manifestation de l’opposition dispersée par la police. Selon l’Acaj, elles ont été transférées à Kinshasa le lendemain et « sont détenues au cachot de l’ANR sans droit de visite, de se faire assister de leurs avocats ni d’être présentés devant un juge… ». Ce qui serait, a précisé cette ONG, en violation des articles 12, 17, 18 et 19 de la Constitution. La détention provisoire fixée 48 heures Le chargé de protection à l’ACAJ, Me Venance Kalenga, a, en effet, rappelé que la Constitution et le Code de procédure pénale fixent la détention provisoire à 48 heures. « Mais, depuis leur détention, cela fait déjà 34 jours qu’ils ne sont pas passés au parquet. Ils sont toujours entre les mains des agents de l’ANR», a-t-il dénoncé. Dans ce plaidoyer, l’ONG, qui interpelle le gouvernement pour faire respecter les lois du pays, le procureur général de la République, « qui avait déjà reçu injonction de la part du ministre de la Justice de pouvoir instruire cette affaire », exige soit leur libération soit leur déferment au parquet, « afin de fixer l’opinion sur l’établissement des faits qui leur sont reprochés ». Il est aussi rappelé que l’ex-gouverneur du Katanga et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2016, Moïse Katumbi, avait été inculpé le 19 mai pour « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État », après une série d’auditions au Parquet de Lubumbashi. Actuellement, son état de santé s’est détérioré. Ce qui l’a conduit à poursuivre des soins à l’étranger. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : Le président de l'Acaj, Me Georges Kapiamba / photo Adiac Notification:Non |