Dimension plurielle : quand les écoles d’art se donnent rendez-vous

Dimension plurielle est entendue dès le départ comme un cadre idéal conçu pour mettre en vedette les talents en herbe. La cinquième édition un peu plus que les précédentes a mis toute son énergie à focaliser son organisation de manière à atteindre son objectif, quitte à faire découvrir des jeunes plasticiens et stylistes émergents. Pour ce faire, l’événement mise sur son principal atout en se constituant en une vaste place d’exposition sachant que les galeries font cruellement défaut. Par-delà, Dimension plurielle se veut être ce carrefour propice à des rencontres multiples permettant aux artistes, amateurs d’art, enseignants, responsables politiques et au grand public de se côtoyer.

Outre les expositions prévues à la Galerie de l’Académie des beaux-arts, à l’Institut supérieur des arts et métiers et au Centre Wallonie-Bruxelles, trois moments forts vont ponctuer la cinquième Dimension plurielle. Articulé autour du thème « Arts plastiques, stylisme et modélisme », le rendez-vous artistique entend aborder une question cruciale dans les détours d’une conférence prévue pour le lendemain de son lancement. Le 12 avril à 10h à l’Académie des beaux-arts, les trois directeurs généraux des trois écoles d’art, en l’occurrence André Yoka Lye Mudaba (INA), Henry Kalama (ABA) et Louise Kasali Kabwe (Isam) animeront ce forum qui s’étendra sur « Les Défis actuels du métier d’artiste ».

Dans la suite de la programmation, le 13 avril, c’est à l’Institut supérieur des arts et métiers d’accueillir qui deviendra le centre de mire à la faveur du mini-défilé de mode qui s’y tiendra à partir de 19h. Et cerise sur le gâteau, le 14 avril à 19h le Chœur de l’INA entend donner l’occasion de mettre en exergue le talent des musiciens formés au conservatoire congolais à travers le concert annoncé au Centre Wallonie-Bruxelles. La soirée musicale sera animée, souligne-t-on, par de « jeunes et talentueux étudiants interprètes, spécialistes dans le chant lyrique » qui le composent. Le répertoire de la soirée variera, apprend-on, «  entre la musique traditionnelle congolaise, la musique folklorique, la musique congolaise dite moderne, certaines musiques lyriques et la musique classique ».