Théâtre : « Une saison au Congo » à l’affiche deux semaines en France

Dans la période des prochaines représentations d’Une saison au Congo, il est prévu une table ronde autour de ce nouveau spectacle et du texte d’Aimé Césaire le mardi 19 novembre de 19h à 21h. Le metteur en scène Christian Schiaretti, le comédien Marcel Mankita du Congo-Brazzaville et l’écrivain guadeloupéen Daniel Maximin (auteur du récent Aimé Césaire, frère volcan publié au Seuil) prendront part à cette rencontre. Au programme de ce rendez-vous littéraire qu’abritera la Librairie-Galerie Congo sont également annoncées des lectures par quelques comédiens du spectacle ainsi qu’une dédicace de l’ouvrage.

Marc Zinga, réalisateur et comédien congolais et co-fondateur de la Compagnie Concass, est au nombre des acteurs d’Une saison au Congo. Mieux, dans cette troupe de 35 comédiens (composée en majorité d’Africains), figurants y compris, c’est lui qui tient le rôle de feu son compatriote Patrice-Émery Lumumba. En effet, le spectacle fleuve de plus de 2h30, à l’instar du texte dont il est extrait, met en scène les derniers mois de sa vie. Un moment pathétique en pleine période de transition vers l’indépendance du Congo-Belge baignée dans les conflits avec la sécession katangaise.

Inspirée de la pièce écrite en 1966, la nouvelle création de Christian Schiaretti, commente Leprogres.fr, a pour effet de plonger les spectateurs « au cœur du pouvoir congolais entre l’accession à l’indépendance de l’ancienne colonie belge et l’assassinat de l’éphémère Premier ministre Patrice Lumumba ». Et d’ajouter qu’au regard du contexte politique congolais actuel, « dopé par le souffle épique de la mise en scène de Christian Schiaretti, l’œuvre du poète de la négritude raconte des événements tragiques qui font écho à l’actualité ». Et de conclure de la sorte  : « Dès 1966, Aimé Césaire dénonçait l’attitude de l’ONU, la même qui a conduit à la tragédie du Rwanda ou des Balkans, la même ambiguïté qui attise aujourd’hui la guerre civile en Syrie ou la rébellion en Centrafrique. »

Notons qu’Une saison au Congo était jouée tout récemment, du 16 au 25 octobre, sur les planches du Théâtre national populaire de Villeurbanne, dont Christian Schiaretti est directeur depuis 2002. Du reste, la pièce, nous renseigne la source précitée, était déjà l’événement de la saison dernière du même lieu. Par ailleurs, apprend-on, il en existe une mise en scène précédente vieille de 24 ans. Elle avait été assurée en 1989 par Mehmet Ulusoy au Théâtre national de la Colline.

Dans la période des prochaines représentations d’Une saison au Congo, il est prévu une table ronde autour de ce nouveau spectacle et du texte d’Aimé Césaire le mardi 19 novembre de 19h à 21h. Le metteur en scène Christian Schiaretti, le comédien Marcel Mankita du Congo-Brazzaville et l’écrivain guadeloupéen Daniel Maximin (auteur du récent Aimé Césaire, frère volcan publié au Seuil) prendront part à cette rencontre. Au programme de ce rendez-vous littéraire qu’abritera la Librairie-Galerie Congo sont également annoncées des lectures par quelques comédiens du spectacle ainsi qu’une dédicace de l’ouvrage.

Marc Zinga, réalisateur et comédien congolais et co-fondateur de la Compagnie Concass, est au nombre des acteurs d’Une saison au Congo. Mieux, dans cette troupe de 35 comédiens (composée en majorité d’Africains), figurants y compris, c’est lui qui tient le rôle de feu son compatriote Patrice-Émery Lumumba. En effet, le spectacle fleuve de plus de 2h30, à l’instar du texte dont il est extrait, met en scène les derniers mois de sa vie. Un moment pathétique en pleine période de transition vers l’indépendance du Congo-Belge baignée dans les conflits avec la sécession katangaise.

Inspirée de la pièce écrite en 1966, la nouvelle création de Christian Schiaretti, commente Leprogres.fr, a pour effet de plonger les spectateurs « au cœur du pouvoir congolais entre l’accession à l’indépendance de l’ancienne colonie belge et l’assassinat de l’éphémère Premier ministre Patrice Lumumba ». Et d’ajouter qu’au regard du contexte politique congolais actuel, « dopé par le souffle épique de la mise en scène de Christian Schiaretti, l’œuvre du poète de la négritude raconte des événements tragiques qui font écho à l’actualité ». Et de conclure de la sorte  : « Dès 1966, Aimé Césaire dénonçait l’attitude de l’ONU, la même qui a conduit à la tragédie du Rwanda ou des Balkans, la même ambiguïté qui attise aujourd’hui la guerre civile en Syrie ou la rébellion en Centrafrique. »

Notons qu’Une saison au Congo était jouée tout récemment, du 16 au 25 octobre, sur les planches du Théâtre national populaire de Villeurbanne, dont Christian Schiaretti est directeur depuis 2002. Du reste, la pièce, nous renseigne la source précitée, était déjà l’événement de la saison dernière du même lieu. Par ailleurs, apprend-on, il en existe une mise en scène précédente vieille de 24 ans. Elle avait été assurée en 1989 par Mehmet Ulusoy au Théâtre national de la Colline.