Musique : pas l’ombre d’une réconciliation entre Papa Wemba et Koffi olomideLundi 4 Mai 2015 - 18:39 Le Maître d’école a tôt fait d’affirmer que leur relation n’est toujours pas au beau fixe, n’en déplaise à ceux qui avaient vu en leur poignée de main et accolade du 27 avril, réalisées à la demande de Me Vincent Gomez au Memling, le signe probant d’une relation renouée après six années de tension. Quelques heures à peine après ce qui passait déjà pour un grand évènement, le « chef coutumier du village Molokaï » a vite remis les pendules à l’heure. Ce, dans une vidéo postée sur le net au lendemain de la fameuse intronisation de Koffi Olomide en qualité de nouveau membre du Lions Club, cérémonie qui a servi de cadre à « la réconciliation » avec son aîné, le patron de Viva la Musica. Diffusées notamment sur le petit écran le week-end dernier dans la chronique musicale Top 10 sur Antenne A, les cinq minutes du « démenti de Papa Wemba » sont explicites. Le Maître d’école est formel, pour l’heure, il n’y a pas de réconciliation qui tienne. On ne peut plus clair sur le sujet, Papa Wemba recadre les choses de la sorte : « Mes chers amis, il n’en est pas question. Une réconciliation ne peut pas se faire de cette façon-là. Je ne suis pas un enfant ». C’est donc dire combien il paraît outré après avoir vraisemblablement été pris au dépourvu par son hôte, en l’occurrence Me Vincent Gomez. Ce dernier qui, selon ses dires, l’aurait convié, par texto, à un dîner. C’est sur les lieux que Papa Wemba a su exactement de quoi il retournait. Il était question de l’intronisation d’un nouveau membre du Lions Club, « sa présentation officielle au vu et au su de tout le monde », explique-t-il. Et Papa Wemba de réaffirmer avec véhémence : « Il ne s’agissait pas de la réconciliation entre Koffi Olomide et moi. Cela n’a rien à y voir de bout en bout ». Visiblement remonté, il a ajouté avec verve : « Je crie haut et fort, je ne peux pas me réconcilier avec lui comme cela, aussi facilement. Jamais de la vie » avant d’appeler ses fanatiques à l’apaisement. À croire que l’acte posé la veille aurait créé des remous dans le chef de ces derniers. Quoique prêt à reconnaître tout l’intérêt qu’il aurait à excuser une offense, il renseigne qu’il s’agit-là d’un cas d’exception pour lequel il n’est pas encore disposé à le faire. « Ne dit-on pas que le pardon illumine tout. Cela est vrai et je le sais car c’est tout ce que j’ai toujours dit et toujours fait, mais me réconcilier avec celui que je considère comme un vrai ennemi, on ne peut pas se réconcilier aussi facilement », a-t-il affirmé. Et de justifier alors sa présence au Memling juste « dans le cadre du Lions Club » sans plus. S’il se dit ravi de l’accueil d’un nouveau membre dans la confrérie des Lions et remercie ses amis de l’avoir fait, il n’en démord pas qu’il ne peut pardonner aussi facilement pour tout le mal enduré : « Nous ne sommes pas dupes. L’on n’oublie pas les faits avec autant de facilité », a-t-il ajouté. Comme exemple type de réconciliation, il a cité les concerts successifs de Werrason le week-end du 17 au 19 avril auxquels il avait pris part avec notamment JB Mpiana. « Hier, c’était une grande réconciliation, l’évènement de trois jours du Roi de la Forêt était marquant. C’est un concept sur lequel nous avons travaillé pour que la musique congolaise aille de l’avant », a-t-il dit. Comme procédant à un rappel des troupes, il s’est adressé à Werrason et JB Mpiana de la sorte : « De la Forêt, Mwana Propre, gardez votre calme. Moi, je connais le joueur et son jeu et sais à quoi il veut jouer ». Mais de conclure ainsi : « Je ne le déteste pas mais c’est une personne avec qui je ne puis plus composer. Je le dis avec colère, une grande colère ». Nioni Masela Légendes et crédits photo :Papa Wemba |