Concours OrthogrAfrique : la finale se tient au Palais du peuple

Mercredi 29 Avril 2015 - 15:45

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Cent quatre-vingt-douze élèves de seize écoles de la capitale vont concourir, ce 30 avril, en phase ultime de la première édition de l’épreuve dédiée aux jeunes âgés de dix à quinze ans.

 OrthogrAfrique à KinshasaLa finale de l’édition initiale d’OrthogrAfrique, le concours d’épellation de mots initié par Olivier Kayomo va se tenir dans la salle de congrès du Palais du peuple. Il s’agit d’un évènement à part entière organisé autour des seize écoles concurrentes réparties en trois catégories. Une confrontation solennelle qui devrait se dérouler en présence des présidents des deux chambres du Parlement, en l’occurrence Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku. Y sont également conviés des ministres, notamment ceux de la Culture et des arts, de l’Enseignement primaire et secondaire auxquels vont se joindre des ambassadeurs et chefs de mission diplomatiques, sans oublier les délégations de la Francophonie et de Wallonie-Bruxelles.

Lancé le 8 novembre dernier au Studio Mama Angebi de la RTNC, le concours OrthogrAfrique va assurément marquer d’une pierre blanche la Journée nationale de l’enseignement 2015. Le déroulé de la séance finale prévoit sa tenue en deux heures. L’exécution simultanée de l’hymne national et de « l’hymne OrthogrAfrique » sur le coup de dix heures est censée en marquer le début. L’épreuve proprement dite va démarrer avec trois demi-finales. Les trois tests distincts sont fonction de l’âge des concurrents, à savoir les 10-11 ans qui constituent la première catégorie; les 12-13 ans en lice dans la seconde et les 14-15 ans pour le compte de la troisième.

Les trois finales devant intervenir après un intermède musical mettront aux prises les meilleurs d’entre les cent quatre-vingt-douze candidats (quatre-vingt-seize filles et quatre-vingt seize garçons). Alors que seulement deux lycées sont en compétition, dans le lot des seize écoles, l’on compte aussi notamment le Groupe Scolaire Mont Amba, les Institut Ngwanza et Vedruna, les Collèges Saint-Valentin et Bonsomi, les Complexes scolaires Malula et Sacré-Cœur.

Le concours de Kinshasa est organisé après deux éditions réussies à Bruxelles. Il a l’avantage particulier de concourir à la découverte de l’Afrique par les textes d’auteurs africains d’où le nom OrthogrAfrique. Par ailleurs, cette épreuve a choisi de mettre en œuvre « une pédagogie spécialisée en didactique d’orthographe par l’usage de procédées fondamentalement ludiques ». Pour le promoteur du projet, Olivier Kayomo, OrthogrAfrique tombe bien à propos, car « l’initiative se justifie par l’état des lieux de l’écriture en ce moment où courriels, SMS et autres tiennent le haut du pavé dans nos communications avec toutes les implications de la mauvaise lecture et d’écriture ». Dès lors, il ne manque pas de souligner qu’ « OrthogrAfrique prétend relever le défi d’écueils de la dictée en pariant sur l’oralité qui précède l’écrit, de la même manière que la pensée précède la parole ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : OrthogrAfrique à Kinshasa