Patrimoine : les archives de l'Afrique Équatoriale française désormais sur un site

Le travail archivistique réalisé est remarquable car il rend certains documents téléchargeables en PDF. On y trouve : le fonds du gouvernement général ; le fonds de l’Inspection générale de l’enseignement et la bibliothèque de documentation (inaccessible pour raisons matérielles).

Pour l'heure, un problème se pose : l'accès aux archives ne peut se faire que sur les lieux. En attendant la construction d'un nouveau centre, les chercheurs sont accueillis à Brazzaville sur un site temporaire.

Notons que certaines pièces ont été numérisées. Les généalogistes pourront utilement s'informer sur la famille Ilo, descendant de Makoko Ier, roi ayant conclu le traité avec Savorgnan de Brazza ; d'autres  accéderont aux courriers administratifs attestant du pragmatisme - voire du cynisme - des autorités françaises dans leur gestion de la colonie, sans compter la nature des relations qu'elles entretenaient avec les chefs traditionnels. Autre document suscpetible de piquer la curiosité : celui qui renseigne que Brazzaville fut la capitale de la France libre entre 1940 et 1942 où De Gaulle forgea les prémices de sa politique africaine qui aboutit à la Conférence de Brazzaville en 1944. On y parle aussi des tribunaux indigènes, de l'action du Dr Schweitzer, de la vaccination, des champs de pétrole, etc.

 Pour des raisons pratiques, la possiblité est donnée de contacter le directeur du Centre national des archives et de la documentation : Brice OWABIRA (briceowabira@yahoo.fr) ou le directeur des affaires administratives et financières à la direction générale du patrimoine et des archives : Raoul NGOKABA (raoul_ngokaba@yahoo.fr).