Concours littéraire : Pierre La Paix Ndamé sensibilise les écrivains congolais

Les Dépêches de Brazzaville. Depuis quelle année aviez-vous débuté avec l’organisation de ce prix et quels en sont les grands moments des éditions passées ?

Pierre La Paix Ndamé : L’année 2013 est à retenir comme celle qui aura vu le lancement de la première édition des Grands Prix des Associations Littéraires, avec une apothéose le 07 janvier 2014 à l’Institut Français du Cameroun, notamment par le sacre de Francis Bebey, lauréat du Grand Prix de la Mémoire, mais aussi de deux auteurs contemporains : le professeur Magloire Ondoa dans la catégorie « Recherche » pour ses travaux intitulés « Textes et Documents du Cameroun : 1815-2012 »  et le romancier Eric Mendi pour « Opération Obama ». Toujours dans la rubrique « Grands moments » de notre parcours, nous pourrions également citer la « Journée de l’Etudiant-GPAL ». Nous comptons bien évidemment remettre çà le 26 mai prochain (la Journée de l’Etudiant-GPAL) ; cette fois à l’Université de Yaoundé I, en partenariat avec l’association des étudiants de la Faculté des Arts Lettres et Sciences Humaines (FALSH) de ladite Université.

LDB. Le prix GPAL a-t-il une renommée exclusivement africaine ou internationale ?                    

P.L.N. Le prix a une renommée internationale, d’ailleurs à la première édition deux auteurs français ont été parmi les finalistes. L’édition de 2014 a pour sa part vu la participation de plusieurs auteurs et associations du Tchad et encore de France ; mai aussi le sacre de l’illustre poète congolais Tchicaya U Tam’Si, lauréat du Grand Prix de la Mémoire aux GPAL 2014. En outre, le concours des GPAL est bilingue, ouvert à la fois aux ouvrages écrits en Français et en Anglais. Nous avions d’ailleurs eu un auteur anglophone finaliste aux GPAL 2014.

LDB. Quels sont les critères de participation et quels types d’associations sont intéressés par ce prix ?

P.L.N : Le concours des GPAL est prioritairement ouvert aux associations littéraires, avec une marge de tolérance pour certaines autres associations culturelles. Le principe de participation est simple : les associations commencent par faire en leur propre sein un premier travail de tri sur les livres parus à leur connaissance dans la période des 18 derniers mois en comptant à rebours à partir de la date du lancement officiel du concours (juin 2015). Puis elles proposent au Jury des GPAL les deux ouvrages qui leur ont semblé le plus a même d’être primés, un dans la catégorie « Recherche », et un autre dans la catégorie « Belles-Lettres ». Nous invitons d’ailleurs les auteurs et associations littéraires de Pointe Noire, et du Congo en général,  à consulter plus amplement le règlement du concours sur notre page facebook/gpal concours, ou de contacter la cellule GPAL du Congo pour plus d’informations (+242 056 971 406 / gpalprix@gmail.com).

LDB. Votre mot de fin ?

P.L.N : Que nous serions très honorés d’accueillir et de faire découvrir les associations littéraires et les auteurs du Congo aux GPAL. Votre compatriote, le poète Tchicaya U Tam’Si, lauréat du Grand Prix de la Mémoire à la dernière édition, nous a en quelque sorte laissés sur notre faim.