Marley forever...Samedi 10 Mai 2014 - 1:15 Une légende ne meurt jamais, dit-ton. Cela est d’autant plus vrai que l’on assiste chaque année à la sortie d’un album posthume de grands musiciens de la trempe de Bob Marley. L’exemple récent est sans aucun doute celui de Michael Jackson avec deux albums posthumes cinq ans après son décès. Si l’âme de Bob Marley en l’occurrence s’est éteinte il y a 33 ans, sa musique, quant à elle, continue à bien vivre en véhiculant des messages importants en totale harmonie avec les combats de notre époque. L’un des mérites de cet artiste, reconnaissons-le, est d’avoir composé ou interprété des chansons intemporelles, non réduites à un espace-temps. Cas rare chez les musiciens actuels tenus pour la plupart à réaliser des tubes à caractère commercial, donc qui doivent vite accrocher et dont la survie se voit souvent réduite à une saison. La commémoration, demain 11 mai, des 33 ans de la disparition de cette légende mondiale du reggae peut être l’occasion pour nos musiciens contemporains de s’interroger sur la trajectoire, la pérennité et la qualité de leurs œuvres. Cette semaine, nos regards se sont également portés vers le Nigeria, dont le bouillonnement musical et culturel a été au cœur d’un important dossier paru il y a quelques semaines dans les colonnes de notre journal. Cette fois, plutôt sombre, c’est la folie humaine orchestrée au Nigeria par la secte islamiste Boko Haram il y a plus de trois semaines qui nous laisse sans voix. On n’ose imaginer les conditions dans lesquels vivent les deux cent soixante-seize filles retenues en otages et encore moins la douleur des familles concernées. Nous saluons les voix qui se lèvent à travers le monde en faveur de la libération de ces filles qui ont pleinement droit à l’instruction. Inquiets, notre espoir est de voir l’engagement de la communauté internationale et le mouvement #BringBackOurGirls porter ses fruits. Meryll Mezath |