Tourisme et environnement : un outil d’information fiable mis en place

Ce système d’information aidera chercheurs, étudiants élèves, enseignants, etc. à disposer des informations d’environnement dont ils auront besoin. Il sera opérationnel dés l’obtention du financement nécessaire. « Nous devons assurer la promotion de ce système pour le faire connaître à tous les utilisateurs afin qu’ils sachent qu’il existe un outil approprié qui fournira toutes les informations possibles », a indiqué Maurice Niangou, coordonnateur national de l’Agence internationale pour le développement de l’information environnementale (Adie).

Il existe déjà un réseau national d’information environnementale au Congo, mais les données sont disparates du fait qu’elles sont produites dans différents secteurs, sans une structure pour les coordonner, et donc très difficiles à localiser pour les exploiter en cas de besoin. Le ministère du Tourisme a pensé utile de mettre en place ce système d’information, conçu comme le soubassement du réseau national d’information d’environnementale et met en relation les différents organismes des secteurs privé, public et de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement.

Dans un premier temps, les points d’accès seront mis à la disposition de plusieurs ministères : tourisme et environnement, économie forestière et développement durable, agriculture et élevage « Nous commençons d’abord avec ces trois points d’accès et le moment venu, avec les moyens dont nous disposerons, nous allons le développer à d’autres secteurs », a précisé le coordonnateur.

Les participants répartis en deux groupes ont suivi deux exposés, développés respectivement par Maurice Niangou, coordonnateur national de l’ADIE, et Thomas Claude Miyouna, coordonnateur du groupe de consultants. Ces exposés ont porté sur l’importance du réseau dans la gestion de l’information environnementale et sur l’étude concernant la création et la mise en œuvre d’un système d’information de gestion de l’environnement en République du Congo. 

À l’ouverture des travaux, Hygin Bellarmin Elenga, conseiller administratif et juridique du ministre du Tourisme et de l’Environnement, a souligné la valeur et l’importance de l’information dans la définition et la mise en œuvre de toute politique environnementale. Il a rappelé que l’information constituait aujourd’hui un élément de la bonne gouvernance tel que le stipulent les dispositions de la convention d’Aarhus de 1998 sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement.

Au terme de cette réunion, les participants ont adopté le rapport et formulé deux recommandations concernant le texte juridique de création, attribution et fonctionnement du SIGE et son démarrage par la mise en place de points d’accès dans les administrations publiques, notamment aux ministères du Tourisme et de l’Environnement, de l’Économie forestière et du Développement durable, de l’Élevage et de l’Agriculture, de la Santé et de la Population, des Hydrocarbures.

Clôturant les travaux, Benjamin Dzaba Boungou, directeur général de l’environnement, a félicité les participants pour le travail abattu : « Les résultats auxquels vous êtes parvenus témoignent du sérieux avec lequel vous avez travaillé. Je me réjouis donc de dire que l’objectif est atteint. Le Congo pourrait donc disposé d’un système d’information d’environnementale accessible à tous et qui pourrait véritablement concourir à la prise de décision. »