Mike Gilbrich Ndzondo s’en est allé pour toujours

Rien ne pouvait laisser présager une aussi cruelle fin pour Mike Ndzondo tant il maîtrisait son art et sa profession de régisseur technique. Mais le destin a voulu qu’il quitte la terre des hommes par électrocution alors que l’électricité n’avait plus de secret pour lui. C’est en pleine installation d’une manifestation festive qu’il est mort. Cruel destin.

Sa disponibilité, sa volonté et son savoir-faire à toujours donner le meilleur de lui-même épataient plus d’un Pontenégrin à l’espace culturel Yaro, au Centre culturel français devenu Institut français du Congo à Pointe-Noire, mais aussi dans plusieurs lieux de spectacle de la ville.

La régie, c’était son dada, et la technique, son hobby. Quand est lancé le festival Les Journées théâtrales en campagne dans les années 2000, sous la houlette de la compagnie théâtrale Bivelas de Pointe-Noire, Mike Ndzondo fait partie des régisseurs attitrés de cet événement malgré sa jeune expérience. Aux côtés de Bernabé Bety Loemba et d’Aimée Patricia Mavoungou, deux autres régisseurs de Pointe-Noire, il va beaucoup apprendre et se perfectionner dans cet art toujours exigeant.

De nombreux spectacles de musique et festivals ont réussi grâce au professionnalisme de Mike Ndzondo, c’est le cas des rencontres musicales N’Sangu Ndji Ndji, U’moke, Reflet Loango… Plus tard, il va aussi participer à plusieurs formations et séminaires à l’étranger afin de mieux répondre aux attentes des producteurs, tourneurs ou diffuseurs de spectacles.

Quand arrive le coup fatal qui va emporter Mike Ndzondo, électrocuté en plein travail, tout le monde a été en émoi. Artistes, mécènes, producteurs… tous sont consternés et atterrés par la triste nouvelle.

Adieu Mike ! Que la terre te soit légère !