Vient de paraitre : Virginie Awe publie « Le silence de la tombe »Jeudi 29 Décembre 2016 - 19:00 L’auteure parle, dans son recueil, de la polygamie. Elle y dénonce les injustices et les inégalités qui se font dans les ménages polygames. La cérémonie de présentation et de dédicace de ce livre a eu lieu le 29 décembre à Brazzaville. Paru aux éditions Cana et préfacé par Raymond Loko, « Le silence de la tombe » a 44 pages et compte cinq nouvelles. Chacune d’elle à une thématique bien précise à savoir : le silence de la tombe ; espoir retrouvé ; Marcelin et Nicole ; l’amour au bout du tunnel et maman ministre. Ces cinq nouvelles relatent chacune une situation unique. Dans le premier chapitre, la nouvelliste raconte l’histoire d’un homme qui avait trois épouses. De son vivant ces femmes ne s’entendaient pas, les enfants également. A la mort de leur mari les trois veuves sont devenues des véritables amies. Les enfants et les veuves sont chassés de la parcelle du défunt. Dans « Espoir retrouvé », l’auteure parle de Ndinga, qui a eu un fils qu’il a beaucoup désiré avec une troisième femme. Ndinga junior, âgé de 15 ans, pressent la vocation d’être prêtre. Il décide d'intégrer le séminaire, mais son père s’oppose et détourne son fils de sa vocation. Il est accusé à tort d’avoir enceinté une fille, une manigance de son père pour que l'enfant soit renvoyé du séminaire. Ndinga père voulait que son fils soit comme lui. Malgré toute cette manigance, Ndinga Junior parvient à retourner au séminaire pour poursuivre son destin, son père se repend. D’où l’espoir perdu est retrouvé. La troisième Nouvelle raconte l'histoire de Marcelin qui épouse Nicole venue droit du village. Celle-ci passe tout son temps à consommer l’alcool dans les débits de boisson. Face à cette situation déshonorante et humiliante, Marcelin est victime d'un accident cardio vasculaire et trouve la mort. Nicole découvre une rivale sortie du néant. Quant à la quatrième Nouvelle, « l’amour au bout du tunnel », il s’agit de julienne Okoyo, une villageoise, quasi analphabète. Elle est à l'origine de la rusée de son époux. Julienne reçoit des brimades de jacques son mari. Elle décide de quitter son foyer pour repartir à l’école. Après sa formation Julienne obtient un emploi et accepte d’être polygame. Elle réussit à acheter un terrain alors que son ancien mari est demeuré locataire. La cinquième Nouvelle intitulée « Maman ministre » met l'accent sur une femme qui est pleine des ailes, profitant du statut social de son mari. Le président de la République veut opérer un remaniement ministériel, maman ministre vdécide de consulter un marabout dans le but de maintenir son époux au gouvernement au moyen de sacrifices. Des morts se sont multipliés dans la famille du ministre et de la siene. Le ministre n’étant pas associé à la démarche de son épouse, finit pal la renvoyer du foyer conjugal et perd tout. Il ressort de cet ouvrage que l’auteure n’est pas opposée à la polygamie puise que, reconait-t-elle, le code de la famille l’autorise. Virginie Awe pense que « Si un homme décide d’avoir autant d’épouses qu’il veut, c’est bien, pourvu qu’il soit capable de les entretenir sur tous les plans. Dans mon livre, je suis en train de dénoncer l’inégalité et l’injustice qui se font dans les foyers polygames ». Virginie Awe est agent des impôts. Elle occupe les fonctions d'inspectrice divisionnaire adjointe de l'acompte. Sur le plan politique, elle est conseillère départementale et municipale de Brazzaville. La cérémonie de présentation et de dédicace a connu les regards croisés de Jessy Loemba, Pierre Ntsémou et Kadima Nzuji qui ont tour à tour félicité l’auteure pour son courage. Ce livre est écrit dans un style simple, limpide et facile à lire. « Le silence de la tombe » est le premier recueil de poèmes de Virginie Awe. Il est vendu à 6.500 FCFA. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo1 : L’auteure dédicace son œuvre, Photo2 : la couverture de silence de la tombe
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