Un anSamedi 8 Février 2014 - 10:19 Il y a tout juste un an, nous publiions pour la première fois le numéro zéro de l’édition du samedi de notre quotidien. Un numéro où l’on saluait déjà l’effervescence du mouvement de la Sape. À Brazzaville et à Kinshasa, la parole avait été donnée aux acteurs de ce mouvement adulé par certains et critiqué par d’autres. Ces derniers jours, le monde a apprécié l'exhibition des sapeurs, grâce à une apparition dans une publicité où ils se montraient vaillamment dans des costumes colorés accompagnés d’expressions du corps toujours étonnantes. Un an après, le sujet suscite de nouveau notre intérêt. Cette épopée congolaise, qui signe le dossier de ce numéro, a ceci de particulier que malgré de nombreuses controverses les sapeurs insistent, faisant de Brazzaville chaque année de juin à décembre, le théâtre des parades vestimentaires des Parisiens. Une passion congolaise qui nous invite à nous interroger sur le cheminement de ce mouvement au fil des ans. Ozwald Boateng, le créateur anglais originaire du Ghana est une success-story à suivre. On peut incontestablement le compter parmi les personnalités noires au monde qui servent de modèles de réussite pour les jeunes Africains. S’il a brillamment réussi à bousculer certains codes dans l’univers de la mode, nous le choisissons pour la une de ce numéro afin de rendre hommage à son implication au sein d’autres projets de développement en faveur du continent africain. Meryll Mezath |