Spectacle : « l’école des femmes » de Molière adapté au théâtreMardi 2 Juin 2015 - 14:45 Présenté le 30 mai par les élèves du lycée Saint François d’Assise de Makabandilou, situé en périphérie nord de Brazzaville. « L’école des femmes » est un texte de Jean Baptiste Poquelin, alias Molière, adapté au théâtre. Cette pièce relate l’histoire d’une jeune fille innocente adoptée à l’âge de 4 ans, envoyée ensuite au couvant afin de la rendre inintelligente sous les consignes de son tuteur dans le but de la prendre en mariage. En effet, cette pièce de théâtre figure parmi les appuis pédagogiques retenus par la commission de français pour cette année en classe de seconde. Elle est adaptée et mise en scène par Jacques Nkéoua, Gaétan Bahouna et Nzomambou, tous deux professeurs de français à l'institut Saint François d’Assise . Il s’agit d’Arnolphe, un vieux barbon qui a des intentions maladroites de rendre complètement Agnès, sa fille adoptive idiote et ensuite la marier. Il la dépose au couvant et ordonne de ne pas l’instruire afin qu’elle soit son marche pied. Malheureusement, ces intentions échouent. Arnolphe retire Agnès du couvant à l’âge de 17 ans, la jeune fille fait alors connaissance avec Horace, le fils de l’ami d’Arnolphe et, tombe amoureuse de ce dernier. Pendant son absence, Arnolphe ordonne à ses servants de surveiller tous les mouvements d’Agnès et de ne pas la laisser sortir. A son retour du voyage, Arnolphe questionne Agnès de ce qui s’est passé derrière lui, la jeune fille avoue l’amour qu’elle a envers le jeune Horace. L’amour sincère du jeune Horace a favorisé la métamorphose spectaculaire d’Agnès. Furieux et déçu de cette nouvelle, lui qui pensait déjà prendre Agnès en mariage, envoie alors son valet Alain et sa servante Georgette frapper Horace au dos avec les bâtons qu’il leur a donnés. Hélas, la mission a été exécutée maladroitement, Arnolphe pris peur, croit que le jeune Horace est mort. Surpris de le revoir dans sa maison, l’invite manger au restaurant. Arnolphe consomme ainsi son échec. Cette présentation, a dit Gaétan Bahouna, l’un des initiateurs de la pièce, nous a permis de détecter les talons des élèves en tenant compte de ce qu’ils font en classe. « Nous les avions amenés au-delà du support textuel pour aller sur la scène. Leur faire comprendre qu’il n’ y a pas que l’intelligence sous forme écrite dans leurs têtes mais, il y a aussi des artistes en herbe que demain nous voulons bien promouvoir », a- t -il dit. Mariam, la grande sœur de l’une des actrices, pense que ces élèves ont joué comme des professionnels, elle aimerait suivre la suite de cette pièce. Pour elle, le mariage ne s’oblige pas, la personne a le libre choix d’épouser qui elle veut. Elle a par ailleurs félicité les élèves qui ont exécuté la pièce de théâtre. « Ces enfants m’ont donné l’envie d’acheter et de lire le livre de Molière », a-t-elle signifié. Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo 1 : Arnolphe questionne Agnès, sa fille adoptive, Photo 2 : Vu des acteurs Notification:Non |