Souvenirs : « Tu Kine Balka », dansons le balka cette semaineSamedi 14 Septembre 2013 - 8:47 Un des groupes des années 1980 qui a fait parler de lui et plutôt fait bouger les Congolais est le Balka Sound. La Maison culturelle Biso na biso revient sur une de ses productions les plus dansantes
Pour revenir à l’album de la semaine, que pas grand monde prétendra avoir oublié, on peut préciser que c’est le deuxième de la série que nous vous présentons : Tu Kine Balka. Sorti en 1984 dans la collection « sons et pas de balka », c’est le tube qui a eu le plus de succès directement tiré, comme était l’esprit même de Balka Sound, du folkore africain. La ritournelle se basait sur des sons agréables, pouvant coordonner l’oreille et le geste dans un tempo balka mélangé avec les plus célèbres rythmes africains, mais aussi afro-américains, ajoute René Poussou. L’album regroupait des chansons de toutes origines et dialectes congolais. Ainsi Ha ta betu kubula, Makanda, We tu me suffra ou encore Oh lusialala, chanson restée La belle aventure des balkas, trop rapidement retracée en quelques lignes, avait aussi touché d’autres célèbres musiciens compositeurs comme, par exemple, Mbengou le ngonfiste, Saladin Massala le flûtiste, Moukouyou Michel également décédé. Le groupe a réussi à produire trois albums que nous nous réservons de vous présenter par épisodes. Cela afin que cette vitrine consacrée à la musique du passé nous donne à voir, entendre, découvrir ou nous rappeler ce qu'est la mémoire du Congo musical. Luce-Jennyfer Mianzoukouta |
Guitariste, arrangeur, accompagnateur, preneur de son et bien d’autres talents cachés, René Poussou nous livre presque comme si cela était hier ce qui a caractérisé ce groupe à l’esprit particulier : « Nous avons été poussés à l’époque à faire de la musique, de la belle musique, mais à la faire autrement. Notre inspiration, nous l’avons puisée dans notre propre patrimoine culturel et aussi africain. Les sons du balka étaient produits par le ngonfi, une sorte de luth traditionnel d’origine bembé qui a eu un grand succès. »
célèbre du compositeur, aujourd’hui décédé, Lusialala-de-la-poussière. De ce morceau, René Poussou confie que le compositeur, son ami, parlait d’une femme qui avait profondément touché son cœur, Lusialala, mais qui avait pour défaut d’aimer le clinquant et le très cher !
