Souvenirs : « Tsiototo », le 33 tours de la semaine

L’auteur, compositeur et interprète, à 61 ans, retrace pour nous ce qu'a été son parcours de musicien avec sa guitare basse. Il a fait les beaux jours des orchestres Kwala-Kwa, Hydro-Music et sa carrière musicale riche de près de trente ans a aussi bénéficié de l’apport des célèbres Bantous de la capitale ainsi que du groupe Le Peuple du trio Cepakos.

La liste ne s’arrête pas là, son expérience est la symbiose de plusieurs autres noms : Pamélo Mounk’a, Bella Bello, Nino Malapet, Jean-Serge Essous, Kosmos, M’Bilia Bel de l’autre côté du fleuve Congo, mais surtout Sam Magwana, de qui il dit :  « Je lui dois beaucoup ainsi qu'à de nombreux confrères Congolais. Il a propulsé la carrière de certains et il était toujours disponible pour nous. »

Revenons-en à l’album du jour, Tsiototo, sorti en 1982 aux Éditions Neva Music à Kinshasa. Il comprend d’autres compositions de lui : Bakala-diani-bika, Maloukou, Temps perdus et Comportement na ngai. De la chanson Bakala-diani-bika, il explique que c’est une histoire recréée, une chanson originale, objective par rapport au thème habituel de l’amour. Les paroles parlent d’une femme qui abandonne son mari souffrant dans un lit d’hôpital. Cet homme malheureux et souffrant reçoit les soins d’une autre femme qui n’est autre que l’infirmière de service.

Mick Michel Moumpala, allias « le métropole de la musique congolaise » à l’époque, n’a aujourd’hui qu’un seul rêve, rejouer de la musique et créer sa propre bande : « Je me suis préparé en conséquence, j’ai des instruments propres que j’attends puis après je me relancerai. »

Á la semaine prochaine pour dépoussiérer ce qui fut le temps d’artistes renommés aux niveaux national et international mais aussi de ceux qui furent de vrais héros de l’ombre.