Salon Livre Paris : le stand Pavillon Lettres d’Afrique fin prêt

Elle se dit prête. Pendant quatre jours, les différentes scènes de l’espace Lettres d’Afrique proposeront des romanciers, des essayistes, des poètes, des auteurs jeunesse. Pour sa deuxième participation, Aminata Diop Johnson explique qu’ils viendront de l’Afrique, des pays des Caraïbes et du Pacifique, en précisant que neuf pays africains ont donné leur accord avec, à ce jour, la Côte d’ivoire en tant que chef de file, l’Afrique du Sud pays à l’honneur, une présence du Maghreb sous le parrainage de l’Institut du Monde Arabe et celle des pays des Caraïbes et du Pacifique sponsorisée par la Fondation Clément.

« Je suis optimiste et mon enthousiasme de la première édition demeure. Nous avons pour nous la continuité du bon travail réalisé précédemment par les initiatives du stand Livres et auteurs du Bassin du Congo : ses organisateurs ont commencé le travail d’intégration au paysage littéraire français. C’était déjà une reconnaissance de leur réserver un espace de visibilité au rendez-vous international du livre de Paris. C’est ce travail bien amorcé que nous perpétuons, un peu différemment certes, aujourd’hui ».

Cette collaboration permettra au groupe Adiac-Agence d’information d’Afrique centrale d’assurer la couverture médiatique du pavillon à partir d’un studio multimédia installé au cœur du pavillon animé par les journalistes des Dépêches de Brazzaville et du Courrier de Kinshasa. Au programme, une transmission d’interviews et de reportages audiovisuels relayés vers les médias du Bassin du Congo. Un numéro spécial littéraire sera publié à cette occasion comme l’année dernière.   

Cette vie littéraire de quatre jours sera une rencontre éphémère fantastique. À en croire les organisateurs, elle donnera aux lecteurs de tous les âges la possibilité de venir rencontrer les auteurs. Ils repartiront sans doute avec quelques ouvrages qu’ils auront eu envie de lire; assisteront aux tables rondes ; participeront aux festivités thématiques dédiées à la jeunesse, à la gastronomie ou simplement aux voyages des littératures venues d’ailleurs, dans l’esprit de la visibilité qu’ils avaient envisagée et voulaient imprimer à ce salon.

« Désormais, confie la directrice, nous tenons à chaque édition à tisser les liens avec les littératures de l’Afrique et des Caraïbes-Pacifique en insistant sur le rôle des tous les acteurs de la Francophonie appartenant à part entière à la littérature française ».