Salon du livre de Genève : trois questions à Noël Kodia Ramata

Samedi 5 Mai 2018 - 14:12

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Essayiste, romancier, poète et critique littéraire, Noël Kodia Ramata revient sur la 32e édition du Salon du livre de Genève.

Salon de Genève 2018 Noël Kodia Ramata et Huppert MalandaLes Dépêches de Brazzaville (LDB) : Le Salon Livre Paris a son stand Pavillon Lettres d’Afrique et celui de Genève, le Salon africain. Que vous procure cet engouement pour la littérature de l’Afrique ?

Noël Kodia Ramata (N.K.R.) : J’ai participé à ce salon pour la première fois et m'a paru plus concentré par rapport à celui de Paris. Au Salon africain, qui est un espace animé, entre autres, par notre compatriote Boniface Mongo Mboussa, la littérature africaine est en bonne place. Des stands sont réservés aux éditeurs en promotion de leurs productions. C’est avec plaisir que j’ai côtoyé Virginie Mouanda, fondatrice de wa’wa Editions. Moi-même, j’ai eu à présenter les ouvrages de l’écrivain Henri Djombo avec un éclairage particulier sur le roman " Vous mourrez dans dix jours".

L.D.B. : Quel a été le fait marquant de cette édition ?

N.K.R. : Durant les cinq jours, il y a eu plusieurs programmations intéressantes. Je retiens que j’ai vécu un réel engouement pour la littérature francophone qui devient de plus en plus prolifique. Des conférences et ateliers ont été consacrés « Aux Assises du livre en Afrique ». Mais, sans nul doute, le fait marquant est la remise du Prix Kourouma à Wilfried N’Sondé, le 27 avril, jour symbolique du 170e anniversaire de l’abolition de l’esclavage.

L.D.B.: Comment établissez-vous votre agenda littéraire entre le Congo et la France, votre pays de résidence ?

N.K.R.: Je le fonde sur mes activités littéraires dans ces deux pays. Au Congo, je travaille avec le Forum des gens de lettres, une association des jeunes écrivains congolais. En France, tout en mettant en forme mes projets littéraires, je travaille sur les manuscrits jusqu’à l’étape de l'édition. J’ai en chantier, en ce moment, "L’Anthologie analytique sur la nouvelle génération des écrivains congolais". À travers ce livre, j’analyse quelques ouvrages des jeunes écrivains congolais ayant publié de 2006 à 2016. C'est mon troisième ouvrage en perspective à paraître aux éditions Langlois Cécile avec lesquelles je travaille agréablement depuis quelques années. Vivement, nos propres salons dans la sous-région du Bassin du Congo.

 

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Salon de Genève 2018 Noël Kodia Ramata et Huppert Malanda Crédit photo : Marie Alfred Ngoma

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