Rumba Parade : Simaro Lutumba ce mercredi soir au Centre Wallonie-Bruxelles

Mardi 27 Mai 2014 - 18:30

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Jusqu’ici, la soirée du 27 mai peut-être considérée comme l’événement musique de l’actuel agenda du Centre culturel belge dédié au genre musical le plus populaire et le plus pratiqué en RDC dont le poète passe justement pour l’un des ténors.

Lutumba SimaroL’affiche prestigieuse que s’est accordée le Centre Wallonie-Bruxelles (CWB) laisse présager qu’il y aura foule dans la Salle Brel. Avec la prestation de Simaro dans la version « Rumba Parade », nous renseigne la maison de la culture belge, « nous fera revivre l’essence de la rumba-odemba ». Ce genre musical qu’avait pratiqué avec dextérité autrefois son regretté mentor Luambo Makiadi, dit le Grand Maître Franco, est « une sorte de rumba classique dont il reste l’incontestable héritier ». Guitariste chevronné doublé d’un immense talent d’auteur-compositeur, l’artiste dont le seul nom reste très évocateur pour toutes les générations de la chanson congolaise est une légende vivante. Simon Lutumba Ndomanueno, alias Simaro Masiya, ne compte plus ses tubes dont plusieurs sont des morceaux d’anthologie.

L’intitulé « Rumba Parade : École Ok Jazz avec Simaro Lutumba », le concert concocté en partenariat avec l’Institut national des arts (INA) et la télévision B-One, rappelle que le spectacle est inscrit dans l’agenda spécial de l’ « Année rumba ». En effet, il faut se souvenir que le 28 mars dernier, le CWB et l’INA avaient déclaré leur ambition commune de préserver mais aussi d’assurer la promotion de la rumba congolaise. Il avait alors été question d’organiser une série importante d’activités, quitte à lui offrir une large vitrine pour sa pleine visibilité. Et donc, à dater de mars, il était convenu qu’il se tiendrait un événement pour ponctuer ce programme tout à l’honneur d’une pratique musicale qui participe au quotidien d’un peuple voilà des décennies. Ce mois de mai ne devrait dès lors pas passer inaperçu à la faveur du concert de Lutumba.

Voir Lutumba se produire sur le podium du CWB vient redonner du tonus au plaidoyer des défenseurs de la rumba congolaise qui se résume à l’inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco. Vœu exprimé par plusieurs amateurs sur les deux rives du fleuve Congo qui ont cet art en partage et la pratique avec bonheur.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Lutumba Simaro