Religion : le diocèse de Dolisie a enfin un sanctuaire à LouvakouMardi 25 Février 2014 - 14:58 La cérémonie de consécration du sanctuaire national de la divine miséricorde de Louvakou s’est déroulée dimanche dernier, le 23 février, sous les auspices de l’évêque du diocèse de Dolisie, Bienvenu Manamika Bafouakouaho, nommé à ce poste le 23 août 2013 en remplacement de l’évêque Daniel Mizonzo Trois moments forts ont marqué cette cérémonie, à savoir : la bénédiction de la chapelle, suivie de la remise des clés de la nouvelle paroisse à l’évêque Bienvenu Manamika Bafouakouaho par les évêques polonais, qui à son tour les remettra au curé de la paroisse, le père Marian. De nationalité polonaise, c'est ce dernier qui a mené jusqu’à son terme le projet de la construction du sanctuaire. Dans son mot de bienvenu aux invités et aux chrétiens et fidèles venus nombreux pour les besoins de la cause, Bienvenu Manamika Bafouakouaho a déclaré : « L’heure est gravissime car aujourd’hui nous avons la joie dans nos cœurs de voir l’aboutissement du sanctuaire de la divine miséricorde du diocèse de Dolisie. À cette occasion, je voudrais m’acquitter d’un devoir, dire merci à tous et saluer la présence parmi nous de quelques invités de marque. Il faut savoir que l’idée de cette église est partie de Mgr Denis Moussavou. Et il a fallu finalement que le père Marian, bulldozer de la construction, puisse l’amener à son terme. Ce sanctuaire qui vient de voir le jour ne sera rien d'autre qu’un lieu de pèlerinage pour puiser dans les grâces de la divine miséricorde », a-t-il indiqué. Prenant la parole à son tour, Louis Portela Mbuyu, président de la conférence épiscopale du Congo, et évêque de Kinkala, s’est exprimé en ces termes : « C’est en 1972 que Mgr Georges Firmin, évêque d’Owando, et président de la conférence épiscopale à cette époque, s’est rendu en Pologne pour rencontrer l’évêque de Tarnov de l’époque. Et c’est au cours de cette rencontre qu'est née comme une communion spirituelle qui a déclenché un mouvement missionnaire exceptionnel de la part de ce diocèse. Et depuis 1973, des prêtres représentant ce diocèse de Pologne sont venus au Congo. Ils ont commencé dans le diocèse d’Owando, Oyo, Brazzaville, Nkayi et bien d’autres. Donc de 1973 à 2014, cela fait 41 ans que le diocèse de Tarnov s’est rendu responsable sur le plan de la mission de solidarité de l’église qui est au Congo », a indiqué l’orateur. Pour l’évêque de Kinkala, il est question de rendre grâce à Dieu pour cet engagement qui justifie d’ailleurs de se manifester encore aujourd’hui, et qui peut-être redoublera encore demain. Ainsi, a-t-il remercié et salué la communauté religieuse tout entière du diocèse de Tarnov, qui a à sa tête, Mgr Andreiz Jez, présent à la cérémonie. Le rituel religieux était au rendez-vous Pour le rituel religieux, il y a eu, entre autres, la bénédiction de l’eau et l'aspiration, la liturgie de la parole, la prière de dédicace et les onctions ainsi que la liturgie eucharistique, le mot du Nonce Apostolique, la bénédiction finale et le renvoi. L’évêque a pris la mitre et donné la bénédiction. Alors l’évêque, les mains étendues au-dessus du peuple, l'a béni en disant : « Le Seigneur du ciel et le terre vous a rassemblés pour la dédicace de cette église : qu’il multiplie en vous ses bénédictions. » Puis l’évêque a reçu la crosse et poursuivi : « Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » Enfin, le diacre a renvoyé le peuple, s'adressant à lui de la manière habituelle : « Allez dans la Paix du Christ » et chacun a répondu : « Nous rendons grâce à Dieu. » Parmi les prières récitées au cour de cette messe, on retiendra celle-ci : « Vraiment il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu Éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur. Dans cette maison que tu nous a donnés de bâtir, où tu accueilles le peuple qui marche vers toi, tu nous offres un signe merveilleux de ton alliance : ici, tu construis pour ta gloire, en chantant : Saint ! » Avant la construction de ce sanctuaire, les séances de culte se déroulaient au niveau de la chapelle qui n’avait pas la capacité requise pour contenir tous les chrétiens et fidèles. Le diocèse de Kayes regroupait à lui seul trois départements : le Niari, la Bouénza et la Lékoumou. Aujourd’hui, le département du Niari a été séparé des autres départements et constitue ainsi un diocèse à part entière. Notons que plusieurs évêques venus d’autres diocèses du pays, et des autorités politico-administratives ont pris part à cette cérémonie, notamment le président de l’Assemblée nationale et la ministre des Affaires sociales.
Faustin Akono Légendes et crédits photo :photo 1 : L'entrée principale du sanctuaire
photo 2 : L'évêque s'apprête à recevoir les clés du sanctuaire
photo 3 : L'évêque soulève les clés du sanctuaire.
Photos Adiac |