Présentation officielle du Festival « Congo sur Seine »

Mardi 31 Mars 2015 - 13:00

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Profitant de la présence en France d’Edith Itoua, Conseiller du chef de l’État chargé des Congolais de l’étranger, l’union des musiciens congolais de la diaspora, en sigle UMCD, a présenté au public son projet de festival de musique

Edith Itoua avec les membres du Bureau de l'Union des musiciens congolais de la diaspora à ParisSamedi 28 mars, sur invitation du bureau de l’UMCD et du Conseiller du chef de l’Etat chargé des Congolais de l’étranger, la librairie galerie Congo a ouvert ses portes pour la tenue d’une séance de travail destinée à présenter le festival « Congo sur Seine », prévu à la mi juin dans l’enceinte de l’Unesco à Paris. « Notre souhait est de redynamiser la créativité des musiciens congolais par des moments musicaux de bonne facture, au point de rendre visible la musique congolaise jusqu’à l’inscrire au patrimoine immatériel de l’Unesco », déclare le président de l’UMCD, Loko Massengo. Et de poursuivre, « une dynamique soutenue par les pouvoirs publics congolais et français ».

Qu’est-ce que le festival « Congo sur Seine » ?

Le festival « Congo sur Seine », de l’avis des organisateurs, « c’est simplement le Congo, en tant que fleuve et pays, qui se retrouve sur scène au bord de la Seine. La consonance avec celle-ci dans le pays qui nous accueille est telle que nous n’avons pas hésité à faire le raccourci et le clin d’œil. La musique congolaise dans sa grande diversité se retrouvera sur scène pour un spectacle haut en couleur, durant une journée sous le thème « Un peuple, des musiques ». Un thème retenu pour rassembler sur une même scène, autour des différents genres musicaux, les Congolais de tous les bords et les amis du Congo. Le Congo est l’affaire de tous car sa musique est loin de se cantonner uniquement à la rumba ».

 « Nous travaillons pour que le festival Congo sur scène devienne un rendez-vous annuel. Pour cette première édition, il nous manque encore l’équivalent de 70 000 euros », précise un des organisateurs. Une initiative également soutenue par les pouvoirs publics français et congolais. Du côté des pouvoirs publics congolais, les organisateurs comptent sur la disponibilité d’Edith Itoua, toujours aux côtés des femmes et des hommes de la culture, pour porter auprès du chef de l’Etat, leurs doléances. « Certes, aucune ligne de dépenses ne figure au budget de l’Etat pour ce festival, mais nous saluons cette initiative et nous l’accompagnerons pour trouver des mécènes, car pour notre pays, il n’y a pas plus fédérateur que la culture », a déclaré Edith Itoua en appui à l’exposé des initiateurs du festival.

Pourquoi célébrer la musique congolaise en France ?

Parce que les organisateurs du festival considèrent immense la richesse musicale représentée par les artistes congolais en France. Mais, faute de pouvoir se faire connaître grâce à des représentations scéniques d’envergure, elle demeure encore trop méconnue. La scène qu’ils envisagent élaborer,  devrait mettre en valeur la musique congolaise dans toute sa diversité ; un lieu et un moment où journalistes, promoteurs, éditeurs, producteurs et autres représentants des différents métiers de l’industrie musicale pourront découvrir, réunis en un même spectacle et solidaires, les nouveaux talents aussi bien que les artistes confirmés qui éprouvent quelques difficultés à mettre en lumière leurs productions. Les grands noms de la musique congolaise soutiennent déjà cette démarche et sont prêts à honorer de leur présence cette première édition.

Sont attendus, d’ores et déjà inscrits, les artistes: Willy Manolo, les Tambours de Brazza, Helmie Bellini, Jackson Babingui, Biso na Biso, Ebalé, Ladis-Arcade, Top One, Palata Singers, Loko Massengo, Balou Canta, Freddy Massamba, Nzongo Soul, La Piosh, Alvie Bitemo Sista Clarisse, Fernand Mabala et bien d'autres.

Un repas convivial, pris en charge par le Conseiller auprès du chef de l’Etat, a permis de continuer les échanges entre musiciens, qui, pour une grande partie se voyaient pour la première fois. Normal ! explique Côme Tanawa « j’ai sorti mon premier 45 tours en 1974 en France. La Piosh, aujourd’hui au hit parade d’Africa N °1,  n’était pas encore né ! ».

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Edith Itoua avec les membres du Bureau de l'Union des musiciens congolais de la diaspora à Paris Crédit photo : Fredy Mizelet par Flam Image