Parution : présentation et dédicace du livre « La sape au Congo Brazzaville » le 15 septembre

Ce livre, de portée historique, sociologique, anthropologique, philosophique et économique, se veut être une documentation de la sape, élément du patrimoine culturel immatériel du Congo, prélude à son inscription sur la liste représentative du Congo puis au patrimoine mondial de l’humanité.

Constitué de 66 pages, La sape au Congo-Brazzaville compte six (6) chapitres à savoir : Généralités sur la sape (P.15) ; Sape et civilisation (P.25) ; La sape, une institution culturelle (P.43) ; Sape et genre féminin (P.45) ; La sape, un phénomène planétaire (P.53) ; Sape et pouvoirs publics (P.57).

En effet, dans le souci de garder intacte son identité, chaque peuple dispose de certains symboles, témoins de son histoire, qu’il conserve pour la postérité. Dans cette même optique, tout Etat responsable souhaite conserver les éléments qui peuvent témoigner de son passé et de son mode de vie pour les faire découvrir aux générations présentes et postérieures, ainsi qu’aux étrangers qui séjournent sur son territoire. C’est dans cette vision que par décret n° 2010-44 du 28 janvier 2010, il a été créé au sein du ministère de la Culture et des arts, une direction générale du patrimoine et des archives.

Dans l’avant-propos de cet ouvrage, le créateur italien Gian Marco Messori, dit : « La sape est une forme de culture unique en son genre. Je découvre un livre sur les sapeurs pour la première fois chez un client angolais. Ma curiosité a été très forte. Je devais aller à Brazzaville pour mieux comprendre ce phénomène. J’ai rencontré des sapeurs hommes et femmes en octobre 2016 en organisant un défilé, aux côtes de Bélinda Ayessa, pour la célébration du dixième anniversaire du Mémorial Pierre Savorgnan-de-Brazza. Moments inoubliables dans la vie d’un couturier. »

Notons que Joseph Itoua, auteur de cet ouvrage, est maître de conférences Cames d’histoire à l’Ecole normale supérieure de l’Université Marien-Ngouabi  (ENS-UMNG). Il est également directeur général du Patrimoine et des archives au ministère de la Culture et des arts. Et Ghislain Amédée Moussoungou, co-auteur dudit livre, est directeur des fouilles archéologiques à la direction générale du patrimoine du ministère précité.