Expliquez-nous le concept de l’exposition Punch’Art ?
Black Moz : J’ai beaucoup d’artistes peintres autour de moi. Un jour l’une d’elle, Irena, avait eu l’idée d’illustrer une de mes « punch line », c’est-à-dire une phrase qui marque dans une chanson. Son illustration de la phrase « la jalousie et moi, on s’est tellement croisés que mon dos est encore imprégné de sucre », tirée d’un titre de mon deuxième album m’avait beaucoup plu et cela m’a donné l’idée de développer cela et d’en faire une exposition. Plusieurs artistes, des peintres, des photographes et des illustrateurs ont été sélectionnés aux quatre coins de la France pour créer des œuvres inspirées d’une phrase imposée tirée de mes textes. Nous voulions les mettre face à ce challenge et voir ce que cela pouvait provoquer chez eux au niveau artistique. Comme mon écriture est très imagée, avec beaucoup de métaphores, les artistes aiment bien les illustrer.
Comment avez-vous fait vos premiers pas dans la musique ?
Black Moz : J’ai commencé au Canada où je poursuivais mes études. Tout s’est déclenché quand J’ai remporté un concours d’auteurs à l’Université de Montréal. Ensuite j’ai écrit pour des artistes soul. J’ai découvert le slam et j’ai commencé à faire des scènes slam à Montréal. À mon retour en France, j’ai été sélectionné pour participer à des festivals d’auteurs et de musique. J’ai fait des scènes parisiennes et c’est là que l’idée du premier album est née. Mon premier album « L’insoupçonnable » était essentiellement slam avec des accompagnements de piano ou guitare. Dans le second album, « On ne vit qu’une fois », j’avais voulu mettre un peu toutes mes influences musicales, la soul, le Rn’B, la musique africaine. Il y a aussi un morceau intitulé « Entre deux rives » qui parle des deux Congos.
Votre dernier album « Envole toi » est sorti le 10 février dernier. Pouvez-vous nous en parler ?
Black Moz : Le troisième album est plus rap. C’est un album plus complet qui marie l’ensemble de ce que je peux faire à la fois autour du slam et du rap, on y retrouve des sonorités RnB, soul, hip-hop, africaines aussi. C’est vraiment un brassage. J’ai voulu également pousser et exploiter au maximum mon niveau d’écriture.
Présentez-nous votre Label « Paltan Family » ?
Black Moz : J’ai créé mon label en 2013 afin d’aider des artistes, qu’ils soient musiciens, peintres, dessinateurs ou autre, à se développer. Mon but est d’aider des artistes à produire leurs oeuvres et pourquoi pas, à vivre de leur art. Aujourd’hui j’ai signé Stella, une chanteuse soul, qui m’accompagne sur scène et une jeune artiste peintre bulgare Irena Andreva. J’aimerais étendre cela.
D’où vient ce nom d’artiste Black Moz ?
Black Moz : C’est un ami qui m’avait appelé comme cela car selon lui : « je manie les mots comme Mozart manie le piano ». J’avais bien aimé la comparaison. Les gens ont commencé à m’appeler « Black Mozart » qui est devenu « Black Moz » mon nom d’artiste.
Vous êtes vous déjà produit au pays ?
Black Moz : Malheureusement, je n’ai pas encore pu nouer de contact avec la scène artistique ou me produire au Congo mais j’aimerais beaucoup.
Le site du Label de Black Moz :
www.paltanfamily.com