Orchestra Baobab : l’orchestre légendaire perd l’un de ses pilliers

Issu d’une longue lignée de griots de l’ancienne région du Cap-Vert (actuelle région de Dakar), Ndiouga Dieng, né à Bargny (département de Rufisque), était l’un des pionniers de l'afro-cubain. D'après plusieurs médias et sites sénégalais qui lui ont rendu hommage, Ndiouga Dieng est né à Rufisque, près de Dakar, d'un père ouvrier et d'une mère chanteuse, Ndèye Ngom Bambilor, qui fut célèbre dans le pays.

Il était électricien de formation, a fait un passage dans la police et a été conseiller municipal, selon un entretien publié en mars dernier par le quotidien privé sénégalais EnQuête. Mais c'est en tant que chanteur que beaucoup saluent cet homme ayant intégré Orchestra Baobab peu après sa création en 1970 et qui distillait des sons mêlant influences de musiques cubaines à des musiques traditionnelles d'Afrique de l'ouest.

Au sein de l’Orchestra Baobab, il a effectué depuis le début des années 2000 de longues tournées à l'étranger et ses rares concerts au Sénégal sont des évènements très attendus.

Groupe mondialement célèbre, Orchestra Baobab connu une longue éclipse entamée vers la fin des années 1980, puis a été relancé au début des années 2000 grâce au producteur Nick Gold, directeur du label britannique World Circuit, qui est également à l'origine du retour sur scène du Buena Vista Social Club de Cuba. Sa discographie comprend des albums comme « Pirate's Choice », « On verra ça » ainsi que « Specialist in All Styles ».