Musique : un spectacle haut de gamme pour commémorer les 80 ans de Nganga Édo

C’est dans une ambiance qui se voulait simple mais solennelle que de nombreux passionnés de la rumba congolaise, ancienne et nouvelle générations confondues, se sont pointés vers 16h, pour voir ce que cette soirée aurait de particulier... De véritables surprises tout simplement. En effet, la soirée a débuté par l’hommage à Jacques Loubélo, décédé le 26 septembre. Le célèbre interprète musicien figurait hélas parmi les invités d’honneur de cette soirée aux côtés de Michel Boyibanda ainsi que du poète Lutumba Simaro Masiya.

Par ailleurs, Nganga Édo a profité de l’occasion pour présenter un nouvel opus de douze titres intitulé " Patriarche, Nganga Édo". L’album contient des tubes comme ceux des Bantous de la capitale, C’est toujours comme ça, ou du Groupe Ok Jazz, Aimée ya bolingo.

Les Bantous de la capitale ont repris au début de leur animation, certaines chansons à succès comme Comité, Isabelle, Eve, Vacances esili, pour installer en douceur les invités qui, pour rien au monde, n’auraient souhaité être absents. Ainsi, plusieurs personnalités ont également tenu à participer à l'événement, dont Léon Alfred Opimbat, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, Luc Aka-Évy.

Des morceaux de Nino Malapet, de Pamélo Mounk’a ou encore de Jean Serge Essous, ont été applaudis par les invités. Michel Boyibanda, surnommé « Pont sur le Congo » a rappelé à l’occasion ses débuts, non sans une certaine émotion, au sein des Bantous de la capitale. L’artiste souhaitait se rendre à Kinshasa pour faire carrière, et de ce souhait il est resté une chanson. Et d'ajouter : « Le vrai pont sur le Congo avec nos amis de Kinshasa, ce n’était pas moi, c’était le bar Faignond à l’époque… »

Enfin, le véritable clou de la soirée, l’instant que tout le monde attendait, fut l’entrée de Lutumba Simaro Masiya et de sa fondation éponyme, ainsi que Bana Ok. Ophéla, Eau bénite, des rythmes des années 90 très entraînants.