Musique sacrée: Gildas Avegozard Onina innove avec son opus « Divine Bonté »

Vendredi 10 Juin 2016 - 21:49

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Chanteur, instrusmentiste et enseignant de musique en formation, Gildas Avégozard Onina est sans doute l’un des artistes les plus originaux du Congo- Brazzaville. Naviguant sur plusieurs styles, il s’arappête à doter sous peu le marché du disque congolais d’un opus intitulé « Divine Bonté ».

À l’accoutumée,  plusieurs artistes congolais pratiquant la musique chrétienne se contentent de la rumba pour rythmer leurs chants. Mais contrairement à ses prédécesseurs, Gildas a su élargir son horizon. En ayant l’ingénieuse idée de mettre en exergue plusieurs styles musicaux dans son album. Il y en a donc pour tous les goûts : slow, saccadé, funk, zouk, mutwwashi, et plus spécialement le jazz.

Composé de sept titres notamment « Yo nde », « Elaka » « Elombe » « Paix »  « Royal » « Je suis évangéliste » et «Ma prière », « Divine Bonté » se veut être un album au standar professionnel et un élement révélateur de talentueux artistes que regorge le Congo.

Au-delà, l’opus délivre un message centré sur l’amour incalcuble de Dieu et ses bienfaits. « Cet album est un support, un véhicule de l'évangile de la bonne nouvelle, une invite à la consalation, l’édification et l’exhortation de Dieu aux peuples des nations », témoigne l’artiste.

Sur l’artiste nous pouvons dire que la musique est un héritage familiale. Dans cet univers, le pas a été emboité par son père qui fut chanteur, compositeur et percussionniste, mais aussi par ses frères qui sont pour l’heure de talenteux chanteurs et des compositeurs dans l’ombre.

Particulièrement, l’histoire d’amour entre la musique et Gildas débute à l’âge de 13 ans, lorsqu’il commence à jouer aux tambours et aux percussions, avant de conduire les chants dans une assemblée chrétienne de Dolisie.

A cette époque déjà, le jeune homme avait appris par le biais de sa curiosité, que pour être un artiste complet, il ne suffisait pas seulement de chanter ou de jouer un instrumennt, mais aussi de pouvoir écrire des textes et lire des partitions musicales. C’est ainsi qu’il commence à écrire des chants en 2002, avant de prendre son envol en 2005 et d’intégrer plus tard l’Ecole natioanle des beaux arts de Brazzaville.

Ce don de jongler dans plusieurs maillons de la chaine musicale, l’artiste affirme  le  detenir de Dieu. C’est pour temoigner de sa reconnaissance qu’il consacre sa passion à la gloire du Seigneur.

En outre, plusieurs collaborations ont parsemé le parcours musical de l’artiste. Sa polyvalence lui a permis de collaborer avec d’autres artistes, sur des projets d’albums et de productions scèniques. On dénombre parmi ces derniers Julia Princia et Gildas Nguimbi du Congo- Brazzaville, Pitchou Makaya, Delys Ntemo, Blaise Maka de la RD Congo et bien d’autres.

 

 

 

 

 

Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

L'une des pochettes de l'album "Divine bonté"

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