Musique : l’orchestre Génération Pessela sort son premier album

Vendredi 11 Avril 2014 - 17:57

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La sortie officielle de l'album « Piré Masta » (supports CD et DVD) aura lieu le 19 avril à Brazzaville

 

Piré Masta signifie en français « Un vrai ami ». Les cinq chansons qui composent cet opus sont chantées en lingala et jouées dans un style folklore : Vision 2014-2013 ; Piré Masta ; Génération Pessela ; Hommage à un ami ; Pessela sur Pessela.

Dans Hommage à un ami, l'artiste rend hommage à l’un de leurs amis mort en 2013 dans un accident de la circulation. Il pense que l’artiste ne meurt jamais et qu'il vit à travers ses œuvres. « Piré Masta » est son premier album mis sur le marché des disques grâce à un homme que Dieu a touché pour le produire. « Il nous aide à mettre cet album dans les bacs, son lancement est pour le 19 avril. C’est une joie que nous exprimons auprès du producteur. Depuis que l’orchestre Génération Pessela existe, nous n'avions jamais eu de producteur. Nous lui disons un grand merci », indique Bic rouge, le leader du groupe. En effet, un spectacle est prévu le jour du lancement de cet opus. Plusieurs artistes musiciens et comédiens y sont invités, notamment Dj Migo one, les Endoches, Dj Amaroula de la RDC et Pululu

Bic rouge apporte une touche particulière à cet album. « La différence se situe au niveau des notes et de la sonorité. Quand vous écoutez l’album « Piré Masta », vous sentez la différence, son arrangement est impeccable », prévient-il.

De son vrai nom Bethany Nguitoukoulou, le leader du groupe Génération Pessela - alias Bic rouge - donne à travers son opus des conseils aux vrais amis qui n’ont pas droit aux bagarres et aux disputes. Pour lui, les vrais amis ne se disputent pas ; si cela leur arrive, c’est qu’il y a quelque chose de louche. « Soit ils se disputent pour l’argent, la femme, l’ivrognerie soit l’un a volé l’autre », affirme-t-il.

Bic rouge s'est formé à l’école du dimanche. Né dans une famille chrétienne, l’inspiration lui vient du très haut, de l’environnement et des faits sociaux. En 2007, il crée son orchestre et voyage la même année au Cameroun pour poursuivre ses études de musique. En 2011, Bic rouge rentre au pays et participe à de multiples prestations, invité par ses collègues. 

L’artiste a tenu à remercier les managers qui reconnaissent les œuvres de l’esprit. Il leur a demandé de ne pas « limiter les artistes ».

 

Rosalie Bindika