Musique : les pays lusophones accueillent les auteurs du célèbre « Opaio »

Sorti après l’album Winner de Djoson Philosophe, le générique Opaio est le produit artistique qui s’inscrit dans l’animation, dans le genre qui fait bouger le plus chez nous. Opaio, qui signifie en lingala « Oyo nini ? », permettra à l’ensemble musical de se rendre tour à tour en Angola, au Cap-Vert, en Guinée-Bisau et pour terminer au Mozambique, dans la première étape de cette grande tournée internationale.

Puis, leur périple les mènera au Portugal pour retourner au Brésil, pays où Djoson Philosophe s’est beaucoup enrichi. Les différents rythmes de samba et autres ont permis à l’artiste de trouver des inspirations dont nos musiques africaines sont imprégnées. « Le groupe s’apprête à partir à l’étranger. Mais pour l’heure, nous avons le souci de sortir la musique congolaise du carcan national afin d’être connus à l’échelle mondiale. L’album Opaio a d’abord connu un grand succès dans les autres pays avant même de connaître sa propre promotion au Congo. Ce succès, on ne l’explique pas et on ne veut pas non plus dormir sur nos lauriers », déclare-t-il.

Afrique, Europe et Amérique du Sud… L’orchestre, selon Bernadet Galeko, n’entend pas s’arrêter là, la promotion du tube passe aussi par le Congo. Boundji, Oyo,  Pointe-Noire, Sibiti récemment ont accueilli Opaio, et Brazzaville n’est pas en reste avec des prestations dans les bons coins de la capitale.